XXIV. Eux, nous, moi | partie 2

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Bonjour mes cruco!

Laissez-moi autant d'avis que vous pouvez, je stresse à mort! pleaseeeee dîtes-moi ce que vous en pensez je suis très sérieuse mdrrr

J'ai mis tant d'espoirs dans ce chapitre, que je prie pour que vous l'aimiez autant que moi. Il m'a prit sans vous mentir au moins 10h de taff.

Merci pour tout !

Je vous aimes.

Vous êtes des lectrices exceptionnelles.














Etna

dans le passé

Quand je me suis embarqué là-dedans, j'ignorais ce que je cherchais à prouver. Pour être honnête, je n'ai pas réfléchi sur le coup. Mais quand Alessio m'a tendu la main, qu'il m'a invité à les rejoindre pour comprendre quelque chose qui m'a toujours intriguée... Je n'ai pas pu refuser.

Alors j'ai commencé à danser, chose que je fais très rarement voir jamais, particulièrement quand il y a des gens autour de moi. Bon, c'est vrai qu'étant plus jeune j'ai participé aux concours de danse de mon quartier mais il y a prescription.

J'ai laissé Alessio mener la danse, sous le nez de Nino et Vasco. J'ai eu l'impression de faire l'allumeuse sur le coup, tout particulièrement quand j'ai vu les mâchoires de mes acolytes se contracter. C'est qui m'a poussé à continuer, je voulais voir jusqu'où je pourrai aller avant de le regretter, jusqu'où sont-ils capables de me laisser partir.

Alessio saisit mes hanches, tandis que je suis face à lui. Mon bassin bouge au rythme de la musique et je ne suis même pas un peu gênée. Au contraire, j'adore ce que je suis en train de faire. J'en ai même oublié mes cicatrices, j'ai seulement profité de l'instant présent.

J'ai observé Lina saisir Nino, pour se coller contre lui. J'ai vu Vasco faire de même avec une fille dont j'ignore le prénom. Et je dois admettre, que les voir tous les deux en train de danser avec elles m'a légèrement piqué la gorge.

Je suis jalouse.

Les garçons n'ont pas détaché leur regard de mon corps, ils m'ont tout les deux fixé le temps de la chanson. Mon corps s'est embrasé et Alessio ne m'intéresse plus. Ce n'était pas son souffle que je voulais sentir contre mes lèvres, ce n'est pas ses mains que je voulais sur moi, je voulais celles de Nino et même peut-être celles de Vasco.

J'ignore si c'est l'alcool ou la stupidité qui me monte à la tête. Alessio s'est approché de mon oreiller, replaçant correctement une de mes mèches de cheveux.

— Il apprécie ce qu'il voit. Ne t'arrête pas. Sers toi de moi.

Il m'attrape par la nuque me forçant à être au plus près de lui. Il colle nos fronts ensemble, bougeant nos corps au rythme de la musique. J'ai donc regardé par-dessus son épaule, voulant comprendre ce qu'il voulait dire par-là.

Lina n'est qu'à quelques petits centimètres des lèvres de Nino. Je sais qu'il a vu mon regard se poser sur lui. Et je sais que ce petit jeu que j'ai lancer va finir par me retomber dessus.

Voilà. Le jeu ne m'amusait plus. Lina et Nino sont en train de se bouffer la bouche, Nino ne ferment pas les yeux, pas du tout, il me fixe. Et moi je suis comme une idiote en train de m'infliger ça. J'ai donc reculé d'un pas, voulant m'éloigner de Alessio mais il m'a retenue.

— Montre-lui qui est plus fort à ce genre de jeux.

— Je n'ai rien à prouver.

— C'est vrai. Mais lui, oui. Il plonge ses yeux dans les miens. Demande-le moi. Dit-il sensuellement. Demande-moi de t'embrasser, Etna. Fait-lui regretter.

ETNAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant