XV. Joue ou perd

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point de vue Nino
Dans le passée

Une énième soirée où Vasco à invité des centaines de personnes et pourtant je ne me suis jamais senti aussi seul.

Mes parents étant hors de la ville pour le week-end, Vasco a sauté sur l'occasion.

Je ne connais pas la plupart des gens présents, néanmoins ce que je sais c'est que les nanas n'attendent qu'une seule chose de moi; ma queue.

Je me contente d'observer pour l'instant. En vérité, j'espère pouvoir croiser le regard bleu de ma belle. Je la cherche mais elle n'est pas là. Il faut croire qu'elle n'est pas friande de ce genre de soirée.

Mais qui suis-je pour porter un jugement ? Je la préfère ainsi.

Je sirote ma bière sans réelle envie. J'ai l'esprit ailleurs, et je sais que Vasco l'a remarqué. Depuis notre rapprochement avec Etna, je dois avouer qu'elle n'a pas quitté mon esprit une seule fois. Surement parce que j'ai attendue ce moment longtemps, le moment où je serais le seul à pouvoir poser mes mains sur elle. Le seul qu'elle regarderait et qu'elle aimerait. Le seul à pouvoir la toucher à des endroits dont elle ignorait le plaisir.

Même si j'ai cru la tuée quand je l'ai vue déposer ses lèvres sur celles de Vasco. Le pire, c'est que je sais que ça n'a pas déplu à mon frère. En même temps, c'est Etna Mancini. Qui n'a pas envie d'avoir les beaux yeux de Etna sur lui ?

Etna Mancini. La seule qui fait tourner tous les regards vers elle. Je n'ai jamais connu une femme pareille. Pourtant Dieu seul sait à quel point j'ai eu l'occasion de côtoyer des femmes. Des femmes aussi belles les unes que les autres. Mais en réalité, je n'en avais remarqué qu'une, depuis toujours.

Alors quand je l'ai revu il y a quelques semaines dans son épicerie, en compagnie de mon frère. Mon sang n'a afflué que vers ma queue. Elle m'a retourné l'estomac. J'ai voulu faire le malin en prenant Milo à partie, mais c'est la vérité c'est que je voulais l'impressionner. Je voulais qu'elle me remarque, j'ai agis comme un putain d'adolescent. Parce que habituellement, c'est elles qui viennent à moi et pas l'inverse.

Je ne suis pas du genre à me retourner sur une nana.

— Tu cherches quelqu'un en particulier ?

Vasco me regarde en souriant, fière de lui.

— Je crois que Dieu t'a entendu. Dit-il en donnant un coup de tête vers le bar

Mes yeux se posent automatiquement sur Etna. Elle porte une combi-short blanche qui fait ressortir son magnifique regard bleuté. Mes iris s'arrêtent sur ses jambes, et ma queue réagit automatiquement. Cette nana m'excite. Je n'ai pas les mots pour décrire à quel point je la trouve belle.

Je passe lentement ma langue sur mes lèvres, ma bouche devient anormalement sèche. Je ne peux ignorer ce que je ressens vis-à-vis d'elle. La réalité c'est que j'ai tout le temps envie de l'avoir près de moi, de la sentir contre moi et je veux être le seul à pouvoir la toucher et l'embrasser.

J'ai un problème de possession. Particulièrement quand il s'agit d'elle.

Mon frère, Milo, la tient par les hanches. Montrant sa protectivité envers elle. Il veut montrer aux gens qu'elle appartient au clan Esposito et j'en suis plutôt fière. Mais je dois avouer qu'une pointe de jalousie me pique la gorge.

J'aimerais pouvoir la tenir ainsi, et la montrer aux gens. Leur montrer que Etna Mancini est à moi, et qu'ils peuvent la regarder autant qu'ils le veulent mais que c'est avec moi qu'elle couche. C'est mes draps qu'elle réchauffe, et mes enfants qu'elle aura.

Pas ceux de Milo et encore moins ceux de Vasco.
Les miens.

Je m'en fais la promesse.

— Aussi belle et extravagante qu'une étoile.
— Incroyable n'est-ce pas ?
— Le mot est faible.

ETNAOù les histoires vivent. Découvrez maintenant