Charlie Boy [BxB]

E X T R A N°1 : F A M I L L E

 — Au fait, Charlie, mes parents aimeraient beaucoup te rencontrer, lance Oliver alors qu'ils sont en train de manger tous les deux.

— Hein ?

Et c'est comme ça que Charlie se laisse embarquer dans un voyage au Pays de Galles avec Oliver pour rencontrer ses mamans, une semaine après en avoir parlé. C'est à peine s'il a eu le temps de se préparer mentalement. Ce n'est qu'en arrivant à l'aéroport de Cardiff que le plus jeune se rend compte de ce qu'il se passe alors qu'il est sur le point de rencontrer la famille de son petit-ami, qui est venue les chercher à l'aéroport en voiture.

Arrivant dans le hall principal, Charlie a la boule au ventre. Il n'a jamais rencontré la famille de ses quelques précédents petits amis, alors il stresse malgré les tentatives d'Oliver pour le calmer. Et alors que son copain le tire doucement par la main, après avoir repéré ses mamans, il est prêt à s'évanouir, ne sachant pas quoi faire. Mais il est bien vite rassuré lorsqu'il voit les sourires dessinés sur les visages de deux femmes qui arrivent vers eux. Elles dégagent une aura douce et réconfortante et l'une d'elle s'empresse de prendre son fils dans les bras, alors qu'il râle qu'elle le serre trop fort. L'autre femme sourit grandement à Charlie et ouvre grand ses bras avant de le prendre, lui aussi, dans une étreinte. Charlie se sent chamboulé par toutes ces marques d'affection et par cette présence féminine, lui rappelant celle de sa mère.

— Je suis ravie de te rencontrer, Charlie, souffle t-elle. Oliver n'a pas arrêté de nous parler de toi.

Charlie sent ses joues se chauffer et balbutie quelques mots en retour, gêné. Il ne sait pas quoi dire, quoi faire, comment agir, tant il est bousculé par tout ce qu'il se passe. Oliver le voit bien et prend à nouveau sa main dans la sienne, et présente alors comme il se doit Charlie à ses deux mamans, et celle à qu'il n'a pas encore parlé vient à son tour prendre Charlie dans ses bras, le remerciant d'être ici. Ils s'échangent encore quelques mots avant de partir en direction du parking, pour se rendre à la maison familiale.

* * *

En se garant, Charlie peut enfin voir l'endroit où Oliver a grandi, et il se doit de dire que la maison est superbe. Une vraie demeure familiale à l'allure chaleureuse. Ils sortent tous de la voiture et le couple prend leurs bagages avant d'entrer dans la maison. Charlie se sent d'un coup happé dans une atmosphère si sereine et calme qu'il en a envie de pleurer. Tout dans cette maison crie sérénité qu'il se sent tout de suite à l'aise.

— On va poser nos affaires dans ma chambre et on revient, lance Oliver à ses mamans.

— Pas de soucis ! lance Jade, une des mamans.

— Mon chou, surtout, fais comme chez toi ! Tu es à la maison, ici, réplique Isabel, l'autre maman d'Oliver.

Charlie hoche vivement de la tête et les remercie toutes les deux avant de suivre Oliver qui monte à l'étage. Son petit-ami prend sa main dans la sienne et l'entraîne dans un long couloir, avant d'ouvrir une des portes qui mène à sa chambre. Charlie découvre alors une chambre aux couleurs sobres et à la décoration simple. Il remarque aussi qu'un des murs de sa chambre est recouvert de photos et Charlie s'empresse d'aller les voir. Il voit alors pleins de visages inconnus, sûrement sa famille et d'autres amis à lui, et il sourit en voyant la bouille d'enfant de son copain.

— Tu es bien curieux, dis moi, lance Oliver alors qu'il s'approche de Charlie pour passer un bras autour de sa taille.

— Tu étais mignon quand tu étais petit, répond simplement Charlie, un sourire dessiné sur le visage.

— Et je ne le suis plus maintenant ? s'offusque Oliver, faisant la moue.

Charlie se contente de l'embrasser et de tapoter gentiment sa joue tout en rigolant avant de regarder à nouveau les photos. En regardant un peu plus à gauche, il tombe sur des photos plus récentes et il est agréablement surpris lorsque ses yeux se posent sur plusieurs photos d'eux qu'ils ont prises lors de leurs nombreux rendez-vous. Ses yeux s'illuminent en les regardant et est sur le point de dire quelque chose lorsque la porte de la chambre s'ouvre en grand, pour laisser apparaître Erin.