On The Nature Of Love

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Divine Objects (Pt. 2) - Jóhannsson







Je ne t'ai jamais aimé,

Jamais

Le temps était vide et mon âme lui ressemblait

Chaque instant passé, chaque étoile trouble pourchassée dans le ciel noir

Était semblable à ce que j'étais

De la lueur hagarde de mes yeux, à la haine insensée qui me dévorait,

Avant même que j'ai pu comprendre le sens de ressentir.




Chaque seconde était blème,

Et tremblait dans l'étoffe somptueuse du soleil

Dont j'écrivais la joie incommensurable

Et l'espoir que tu n'as jamais connu.

Je ne t'ai jamais aimé,

Mais encore aujourd'hui, j'estime n'y être jamais parvenue

Pour personne

Peut-être aimer le ciel était-il plus simple

Forcée d'accepter qu'il me dévore,

Dépendante de la poésie qu'il transporte

La seule en laquelle je crois.





Je me suis attachée, tu sais,

Comme je m'étais attachée à toi

Agrippée à m'en tordre les doigts

J'ai tellement cru, que j'en ai obscurcit le sens de croire

Je n'ai jamais voulu l'amour

Rien que des yeux dans lesquels brillerait autre chose,

Que la familiarité du jour

Rien que des voix,

Profondément étrangères

Une présence du bout du monde,

Ou bien d'un tout autre univers

Blotti contre le mien

Un autre instant

Une autre nuit

Je vous en prie

J'oublie toujours ce qu'il me reste,

Lorsque vous partez.




Et vous semblez si beaux,

Tous autant que vous êtes

Lorsque le souvenir s'éloigne, autant qu'il se ravive

Vous respiriez cette jeunesse en laquelle j'ai tant laissé de ce que je suis

Vous n'étiez que ces quelques Lucioles, qui,

À quelques fractions de secondes près,

N'auraient jamais croisé ma route

Et j'aurais pu,

Vous laisser toutes les chances du monde

D'aimer,

Ça n'aurait pas eu de sens

Jamais, ça n'aurait su arriver

Ça n'était pas ce que vous vouliez

Ça n'était pas,

Ce que je semblais connaître.




Peut-être était-il plus simple d'aimer le ciel,

Et d'être adorée en retour, par les étoiles

Peut-être était-ce plus évident d'haïr,

Dans ce monde,

Tel que je le fais tourner

De mes pupilles jusqu'aux tréfonds de ma chair

Je ne parle pas de cœur,

Je ne sais que le ressentir battre inconsidérément

Inconsolable

Le cœur bat,

La chair se sent haïr

Et le ciel se confond,

Dans l'amour, et l'éternelle insouciance.



















Le Ciel ne s'est Jamais ÉteintOù les histoires vivent. Découvrez maintenant