Equinox

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Dark Snowy Night - Daniel.mp3







C'est étrange, ce pétillement du monde qui émane de vous

C'est frêle, ce genre de sentiment qui dit tout sans ne rien prononcer

C'est immense de vous regarder droit dans les yeux après toutes ces années.

Et j'ai beau vous détailler de toute part,

Ce quelque chose que j'avais trouvé en vous il y a 3 ans n'a pas changé

Ce quelque chose de lumineux qui m'avait fait comprendre

Que toute la beauté que je décelais dans le tremblant du monde

Était une véritable et légitime raison à mon existence.




Et si je peine à parler parfois, c'est que j'ai trop à écrire.

L'unicité de vos regards et de vos voix ne saurait se dessiner qu'entre quelques lignes,

La poésie a cette faculté magique de faire résonner l'indicible

Les fractures dans le temps

Les rires et les larmes muettes.

Entre chaque vers je serais presque capable de vous donner vie,

Sans jamais que vous n'apparaissiez

Simplement parce que le plus abstrait des mots,

La plus vacillante des descriptions,

Saurait faire écho avec ce que vous êtes.




Vous m'avez rencontrée à un instant de ma vie

Où tout s'était mis à trembler, éclater, s'effondrer sans répit

Vous m'avez rencontrée les yeux brillants, la bouche à court de sons

Vous m'avez rencontrée, le ciel à mes pieds

Parce qu'il ne faisait plus bon vivre à terre.




Je n'ai toujours pas abandonné les étoiles,

L'évanescent des comètes

Le ravage sans fin des météores.

Je n'ai toujours pas laissé mes pieds retrouver le sol

La vie ne fait sens que lorsqu'elle vibre, qu'elle inspire,

Qu'elle implose

La vie ne fait sens qu'à bout de souffle,

Dans la vitesse, la rage, la lumière.

Ça n'est pas vraiment la réalité, je le sais

Mais l'éclat du monde est la seule drogue

Dont je n'ai jamais cessé d'abuser.




Merci pour cette faille dans le temps,

Pour cet instant de répit et de légèreté

Merci pour la clarté de vos visages,

Et la place que vous m'accordez,

À travers l'immensité des possibles qui nous est offerte.

Merci de m'avoir souri il y a 3 ans,

Merci de m'avoir souri à nouveau

Ces choses-là n'ont pas de prix,

Ces rencontres-là sont capable d'apaiser sans le savoir

Les douleurs les plus profondes

Ne serait-ce que pour un instant.







À M.-C. et P.

Le Ciel ne s'est Jamais ÉteintOù les histoires vivent. Découvrez maintenant