It's Like Lightning

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Her And The Sea - Clann







Hey,

J'aimerais bien te toucher, et me libérer d'un poids

Mais j'ai bien peur de ne pas savoir quoi t'écrire,

Cette nuit, plus que toutes les autres

J'ai pourtant les mots qui me brûlent la gorge

Je perds soudainement le contrôle, et l'impuissance me gagne

Je ne sais que faire de cette soirée banale, et de ton image

Déchirée.




Tu as le ciel pour toi

Les oiseaux qui embrassent ton ombre

Pourtant,

Tu deviens parfois les fenêtres closes,

L'opacité du voile sur le monde

Et j'ai peur,

J'ai peur

De ne plus savoir où je me trouve, ni ce que je ressens

Et je m'en veux

Je m'en veux tant de ne penser qu'à moi,

Lorsque la brume s'infiltre dans les fissures

De nos regards échangés.




Hey,

Le monde court si vite, tu ne trouves pas ?

Si vite, mais je ne sais pas lequel de nous s'est laissé dériver

Loin,

Très loin derrière

Si loin, qu'il arrive qu'on ne se comprenne plus

Et je t'assure que dans ces moments-là, tu as l'orage dévastateur

Les oiseaux,

Morts

Échoués sur les contours de lumière,

De la rage de vivre qu'il te reste.

Moi, j'ai les larmes chaudes,

La pluie qui tambourine dans chaque recoin de mon cœur,

Puis,

Soudain

La fureur, seule

L'empathie asséchée

Et tu m'en voudrais de m'éloigner de toi,

Au point où tu ne me reconnais plus.




Hey,

Tu le sais, que je voulais pourtant vivre un peu mieux

Que j'ai mis quelques années à ouvrir les yeux de nouveau

Tu le sais, que ça m'effraie,

De te savoir dévasté par ma faute

Tu le sais,

Que je ne nous ai jamais souhaité

Que le meilleur.




Et j'aimerais te dire,

Te convaincre,

T'implorer de rester

Alors que je suis celle qui manque de disparaitre,

Chaque fois que le jour se lève

Camoufle le champs de bataille,

Les étoiles noires

Dévorantes et radieuses

J'ai toujours été la seule, tu sais,

À entrevoir autre chose.




Puis,

Je me dis, parfois

Que nos trajets nocturnes me manquent.

Ils prennent des lueurs de mon enfance

Feu d'artifice doux-amer,

De nostalgie,

Et d'émotions refoulées.

Mais qu'il est triste de regretter nos instants passés,

Lorsque l'avenir s'offre à nous

Tempête en lune de mir

Tout semble radieux, la faiblesse la première

Mais qu'il est absurde d'étreindre la chaleur de nos souvenirs,

Tout en sachant

Que rien n'a pourtant jamais été parfait,

Ni même vraiment paisible

Toutes ces secondes,

Ces jours,

Ces mois

À enfouir au fond de nous,

Toute la fragilité de notre existence.




Le ciel bleu

Me manque

J'en pleure, certains jours

Lorsque les nuages se dissipent,

Que l'inexpressible,

Et le lointain

M'assassinent du regard.




Je sais au fond,

Que je ne veux plus de ça

Même si ton sourire valait un jour,

Toutes les lucioles de l'univers

Il n'a jamais su remplacer celles qui ne sont plus revenues,

Une éternité durant.







_ _ _





Écrit en février.











Le Ciel ne s'est Jamais ÉteintOù les histoires vivent. Découvrez maintenant