Dans le bus de nuit, au cours d'un trajet d'un soir,
Je me remémore les étoiles singulières
Qui nous unissent
Nous dévastent et nous enivrent
Pour pas grand chose
Mais c'était suffisant, pour que tu ne t'éclipses pas de mes pensées
Des années durant
C'était assez pour croire en quelque chose qui n'avait fait que m'échapper
Avant que ta poésie ne me charme
Et nos univers collapsent
Je n'écris que des textes stupidement grandioses à ton égard,
Mais j'ai appris à aimer la lumière
Lorsqu'elle me happe de cette façon si particulière
J'ai appris à aimer l'espoir de te connaître un jour,
Au delà de nos mots
Jour après jour,
J'observe le crépuscule tanguer,
La poésie de l'éphémère s'ébruiter
Mais tu restes là
Toujours
Tu restes, invincible,
Insensible au temps qui meurt
Dans les tréfonds de nos entrailles
Tu restes
Et je t'admire, incrédule,
Te trouver une place,
À la frontière
De la fascinante raison d'exister
Que j'arpente
Depuis toujours.
Merci
_ _ _
J'ai écrit ce poème il y a de nombreux mois, j'avais la sensation qu'il était trop simple, pas assez expressif. Mais je ressens aujourd'hui l'envie de le publier :)
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Le Ciel ne s'est Jamais Éteint
PoëzieEt tant pis si tout cela ne peut pas durer Demain, j'attendrai la vie, J'attendrai la mort Le désespoir au cœur, Ou la rage de vivre au bord de l'âme J'attendrai l'amour, l'extase et la poussière Les sourires qui mutilent et la poésie démentielle J'...