Thunderstorm

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Empty Camps - Cemeteries







L'été s'éteint, un soir de juillet

Une brume épaisse s'étend aux extrémités de la ville

Et je m'y engouffre,

L'âme fébrile et libre

J'observe,

Tout ce qui a tant compté ces derniers temps s'évaporer

Dans le gris vaporeux du ciel

L'espérance s'évanouit sur le rebord de mes lèvres,

L'angoisse tremble encore

Elle tinte, comme un vague souvenir en sourdine

Doucement

Avec l'air nocturne

Elle me quitte.




Tu n'es pas de ceux que je crains de décevoir,

Tu n'as rien de cette ivresse béante qui occupe les soirs obscurs

Tu es de ces ellipses

De ces mots restés suspendus là où il fait bon vivre

De ces silences qui résonnent étrangement

Entre deux vers trop réfléchis

Tu m'inspires cette spontanéité vibrante,

Ce déluge des sens

Et plus le ciel s'assombrit,

Plus je souhaite voir clair dans le miroir de tes pupilles

Et le contretemps de ton rire.




Les lucioles s'éparpillent

Je les devine, à travers la fenêtre,

Je les devine, dans l'obscurité que la foudre pulvérise

Imprimées dans l'espace-temps qui nous berce,

Scotchées à l'océan lunaire de ton regard,

Je dévisage l'instant qu'elles créent

Le mirage qu'elles subliment

Les croyances qu'elles bouleversent.




Je ne suis plus dépendante de la tendresse de ces instants,

Ni de la beauté des visages que je chéris au fil des années

L'orage n'est plus celui qui me heurtait auparavant,

Il est devenu le spectacle dont je prendrai soin

L'écho dansant du passé

L'étoffe grisante du possible.









Le Ciel ne s'est Jamais ÉteintOù les histoires vivent. Découvrez maintenant