Dancers - Axel Flóvent
T'as les yeux planants,
Comme je n'en avais jamais vu de tels,
Et dans le fond, en toi,
Tout plane
Tes paroles et le son de ta voix,
Ton envie de crier
En toi, tout plane,
L'existence,
La liberté d'être, de vivre
Ta silhouette,
Et les pensées qui t'assaillent, à tout instant.
T'as quelque chose d'heureux et de frêle,
De précieux et d'éphémère
Qui résonne,
Lorsque tu te tiens près de moi
Ou de n'importe qui
T'as quelque chose de lointain et de familier à la fois,
Qui te colle à la peau
Et embrasse la mienne
Parce que tu laisses ce qui t'anime voguer,
Et effleurer les autres,
Délicatement
Lorsque tu les regardes,
Que tu leur parles,
Que tu les ressens
Tu laisses ce que tu as de plus beau dériver,
À la vue de tous
Et je crois bien que ça éclate,
En pleine nuit, dans les vibrations de ton rire
Que ça s'égare, dans l'étrange façon que tu as de te mouvoir
Toujours imprévisible
Je crois bien que ça existe,
Bien plus que tu ne pourrais jamais l'imaginer.
T'as les yeux planants,
Saisissants d'ambivalence
T'as le paradoxe dans la peau,
Et tu le sais si bien,
Que j'aurais envie de sourire toujours,
De te savoir conscient de quelque chose de si lumineux.
T'as l'existence brûlante,
Et le cœur palpitant,
Blotti entre tes rêves,
Et ce que tu aimerais que le monde puisse avoir de différent
T'as l'envie de vivre,
Et tu l'effleure du bout des doigts, sous les projecteurs
Lorsque tu souris,
Que tu te faufiles, à travers l'espace étroit de ce bar
Que tu parcours les rues,
L'esprit vagabond,
Au matin nocturne.
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Le Ciel ne s'est Jamais Éteint
PuisiEt tant pis si tout cela ne peut pas durer Demain, j'attendrai la vie, J'attendrai la mort Le désespoir au cœur, Ou la rage de vivre au bord de l'âme J'attendrai l'amour, l'extase et la poussière Les sourires qui mutilent et la poésie démentielle J'...