Une fois arrivé dans la chambre, Will l'attendait.— Désolé mec. Je ne voulais pas te foutre la honte devant tout le monde. Je ne savais pas que tu l'avais dessiné Luna et j'ai paniqué.
Ben ne répondit rien et enleva son t-shirt et son pantalon par la suite.
Will fit les gros yeux.— T'en as un sacré paquet dis donc ! Le soldat lui mit une tape sur l'épaule.
— Je me change idiot, évite de regarder ma bite. Je savais que tu n'aimais pas que les femmes.
— Alors, tu ne m'en veux pas pour l'histoire de tout à l'heure ? S'inquiète Will.
Mais Ben rit et dit.
— La prochaine fois que tu fais ça, je parlerai de ton penchant pour les hommes à tout le monde.
Will fit une mine horrifiée, avant de dire.
— Pas trop dans mon délire, mais bon. Je n'aime pas les bites, je ne trouve pas ça esthétique.
Ben rigola violemment, prit d'un violent fou rire. Will se défendit.
— Ah, mais je ne juge personne hein ! Will remarqua qu'il se rhabillait d'une tenue de SS.
— Seigneur Benjamin, pourquoi tu t'habilles avec un habit de SS ?
— Je vais en mission avec la princesse aux dents féroces comme tu aimes l'appeler. Le fait que je parle la langue boche pourrait l'aider. Will attrapa le t-shirt que Ben portait préalablement et le mit autour de son crâne, mimant des cheveux.
—" Oh soldat Turner, j'ai absolument besoin de vous ". Ça va finir tout nu cette histoire ! Reproche-t-il en plaisantant.
Le soldat blond souffla, jugeant ses remarques inutiles.
— Ne t'en fais pas pour ça. Ça ne risque pas.
— Oh Ben. Ne fais pas la sainte ni touche avec moi. Il termina de s'habiller, sous les paroles peu pertinentes de son meilleur ami.
« Que ferais-je sans lui... »
...
— Vous avez saisi ? Demande-t-elle. Il hocha la tête, fixant ses faux papiers.
Il demanda.
— Comment arrivez-vous à faire des papiers aussi rapidement ?! Elle rit légèrement avant de dire en rangeant ses papiers à elle.
— Des amis.
— Plus qu'un contrôle... déclara Vivi au volant.
Les SS laissaient passer la voiture, la surveillant tout de même. Une fois garé devant l'opéra, Ben fut le premier à descendre de la voiture, il tendit sa main à la jeune femme et elle prit son bras une fois sortie de l'auto. Elle regarda la grande bâtisse, décorée de l'étendard ennemi. Tous les deux, ils s'approchèrent de l'entrée, un garde demanda immédiatement les invitations. Ben sorti son invitation, et l'homme inspecta légèrement son visage avant de dire.
— Bienvenue Schneider. Il laissa Aliénor et Ben rentrer, laissant un sourire à la jeune femme par pure galanterie.
— Si j'étais réellement votre mari, je l'aurais mis en pièce.
— Pour un simple sourire ? Demande-t-elle en retenant son rire.
— Pour avoir regardé votre décolleté.
Déclare-t-il sans accompagner son rire.
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L'homme qui a fait pleurer la Lune
RomanceEn 1944, alors que la France vit ses dernières heures sous l'occupation nazie, Aliénor Denis mène une double vie. Sous le nom de code Luna, elle fait partie de la Résistance active, œuvrant en secret pour libérer Paris des forces allemandes. Courage...