Chapitre 17

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23 août 1944,
Paris France

Les talons de la jeune résistante claquaient contre le parquet bruyant. Elle dévala les escaliers, une lettre à la main. Elle arriva dans la salle des cartes, essoufflées. La plupart des GI étaient présents, ainsi que Bernard. Il fronça les sourcils.

La surprise se voyait sur le visage d'Aliénor.

— Ils arrivent. La radio nous ment depuis longtemps, les batailles font rages dans les banlieues de Paris. Heureusement que la BBC et De Gaulle sont là. Et je viens de recevoir un télégramme d'armée Alliée. Ils ont changé d'avis et sous le commandement de De Gaulle ils viennent nous aider... ils marchent vers Paris depuis hier.

— Quel général ?

— Leclerc. Eisenhower nous les envois. S'exclama Aliénor heureuse.

Bernard bondit de joie.

— Je savais ! Vivi aide à distribuer la mobilisation générale ! Les communistes refusent d'attendre... heureusement que nous l'avons fait ! Se vente l'homme.

— Ce n'est pas tout... déclara Aliénor.

Elle avança vers les autres et dit.

— La rumeur comme quoi Hitler a ordonné la destruction de Paris court. Il faut aider les autres résistants à repousser les boches avant que cette rumeur ne s'applique réellement.

— Je sais. Je vais prévenir les autres bases. Toi, tu restes ici et concentre-toi sur ce que tu dois faire... Coline avança vers son amie.

— On ne s'est pas beaucoup parlé ses derniers temps Luna, mais... Bernard a raison. Ne te mêle pas à ça. Si on te chope, tu ne pourras plus faire ce qu'on t'a demandé. Conseilla la blonde avec gentillesse.

Aliénor rit jaune.

Elle secoua la tête et dit en haussant le ton.

— Tu rigoles, j'espère ?! C'est hors de question que je reste ici. Tu me connais Coline !

— Si. Et tu ne vas rien dire. Tu seras avec Vivi et tu aideras les potentiels blessés. Aliénor bouillonnait. Elle détestait qu'on la mette à l'écart, et surtout dans ce genre de contexte. Elle s'excusa des avoirs dérangés pendant la préparation et sorti de la pièce. Rebroussant chemin vers le grand hall accueillant tous les GI, elle regarda simplement par la fenêtre. Des bruits de coups de feu légèrement étouffés se faisant entendre sans arrêt dans la ville.

— Tu sais, c'est pour ton bien.

Son visage s'encra dans la personne qui venait d'entrer. Ben. Le garçon marcha jusqu'à la table et sorti son arsenal médical. C'est devant ses yeux qu'il s'injecta son insuline en disant.

— Ce n'est pas plus mal d'ailleurs. Je ne souhaite pas que tu meures.

— Quand je me suis engagée, je n'aurais pas pensé devoir faite les petites femmes modèles à rester à la maison. Pesta la jeune femme, agacée.

— Mais c'est ce que tu dois faire. Laisse les gens qui ont été mobilisés le faire Aliénor. C'est fou, tu es têtue.
— Têtue ? Oh que oui, je le suis.

— Pourquoi tu n'acceptes juste pas tes missions ? Bernard t'a dit de rester, tu restes et point finale.

— C'est une manière de me dire que tu ne veux pas que j'y aille non plus hein ?

Ben haussa un sourcil, rangeant de l'autre main sa seringue.

— Ce n'est pas parce que j'ai laissé ta bouche m'embrasser une fois que tu penses pouvoir avoir des droits sur moi, Turner.

L'homme qui a fait pleurer la LuneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant