Flashback du 18 février 1943,
Kasserine, Tunisie
— Red ?
L'homme à lunette pivota, laissant son camarade Miller rentrer dans son champs de vision. Il se redressa, laissant la chaleur entrer dans la petite tente.
— Il te reste de l'eau ? Demande le jeune soldat à Stiles.
Ben et Will eux, dormaient paisiblement à coter d'eux. Le sergent Smith était occupé lui à nettoyer ses armes, attendant que ces hommes terminent eux de se préparer. Il regard alors les autres soldats inconnus à ses yeux. Stiles répondit au brun.
— Non... Désolé. Tout ce qui me reste c'est du sable dans la raie. Plaisanta Stiles en souriant.
Miller lâcha un petit rire, amusé par sa blague.
— Première fois que je ne te vois pas sérieux mec. Remarqua Miller.
— Pourtant il m'arrive de l'être. Et souvent même.
Miller fixa les deux dormir sur le sol, Ben tenait son carnet, le t-shirt légèrement relever.
—Tu penses que cette campagne est bientôt finie ?
— Si c'est fini ils vont mettre en place une opération de débarquement, alors là, ils nous rapatrieront sur les terres anglaises, pas loin de Calais ou Dunkerque. S'exprime Smith en entrant dans leurs discussion.
— Qui êtes-vous ? Demande Stiles, n'ayant pas fait attention à sa présence.
Smith répondit en posant son fusil.
— Gilbert Smith, Sergent de la 2eme Brigade de la 1ere Division d'infanterie américaine. Vous êtes de quelle brigade ?
— 3eme. Annonce Will en se relevant.
Miller regarda son sergent et demanda.
— Et vous pensez ? Un débarquement en France ?
— J'espère. Les boches ne prévoient pas de débarquement là-bas, le front de l'est a été ouvert depuis 1941. Hitler ne s'attend surement pas à ce que les Français se rebellent.
— Pourtant un important réseau de résistance est né là-bas... Ajoute Stiles. Ils devraient se méfier.
— Oui... Mais la résistance ne fait pas grand-chose pour l'instant. A part faire acte de résistance en lançant des pierres. Si on débarque, ils nous seront plus utile que ce que vous pouvez penser.
— Plus qu'à espérer avoir des alliés. L'URSS et les Anglais nous aideraient bien.
— Oui mais il ne faudrait pas compter sur Pétain. Ce traitre incarne la mauvaise France.
Leurs discussion continuait, la plupart ne savaient même pas que, le débarquement discuter, arriverait quelques mois plus tard. Un débarquement espérer, mais un débarquement qui fit perdre la vie de beaucoup trop de personne. Comme Miller, ce 6 juin.
Stiles avait perdu quelqu'un d'important ce jour-là, jusque-là, les hommes morts au combat n'était pas plus impactant que ça. Mais Miller lui a fait un choc. C'était un jeune, apprécier par ces coéquipiers, doué pour son âge. Il avait la faculté de savoir rassurer, de dédramatiser malgré les conditions. La défaite à Kasserine avait affecté tout le monde, l'offensive plus que violente des Allemands avaient fait replier l'armée américaine et anglaise. Mais par chance, les Allemands commençaient à faiblir.
20 février 1943,
Kasserine, Tunisie
— Tu verras... Rassura Miller. On reprendra Kasserine ce n'est pas finit. Il nous reste des armes et...
VOUS LISEZ
L'homme qui a fait pleurer la Lune
RomanceEn 1944, alors que la France vit ses dernières heures sous l'occupation nazie, Aliénor Denis mène une double vie. Sous le nom de code Luna, elle fait partie de la Résistance active, œuvrant en secret pour libérer Paris des forces allemandes. Courage...