Chapitre 13

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Elle était allongée sous sa couverture, dans son lit. Pendant que Ben lui était à sa droite, occupé à fixer le plafond.

— Luna ?

Il pivota le regard, et vit que ses yeux étaient clos. Avoir discuté avec elle lui avait fait plus de bien qu'il aurait pu penser au départ.

De sa poche, il sorti un petit crayon et son carnet.

" Nuit du 20 Aout 1944,

Luna m'a dit que quelques émeutes dans la nuit était apparu depuis le 19 août. Nous, enfin, tous les deux avons pour but de faire exploser un endroit stratégique des nazis à Paris. Une caserne. Ma vision des choses sur Luna a changé. C'est une fille sans aucuns avenir certains. Ses parents l'ont abandonné et elle va devoir rester seule après toute cette merde. J'avoue avoir de la pitié pour elle. J'étais sensé la haïr, mais je n'y arrive pas. Discuter avec elle m'aide plus qu'autre chose, et la chose que je hais le plus, est sûrement le fait qu'elle n'ait aucun problème avec mon diabète. Je veux la dégoûtée, je ne veux pas qu'elle m'apprécie, au risque de me faire tomber ensuite sous ses sourires.

C'était elle qui devait s'attacher, pas moi.

Ben."

Après avoir écrit, il ferma son carnet, dans l'optique de s'éloigner d'elle. " Stiles avait raison, c'était une énorme erreur."

En se redressant du lit, les paupières de la jeune femme s'ouvraient.

— Ben ?

— Ouais, dors...

— Tu vas où ?

— Dans mon lit. Je t'ai assez bordé Moon. Maintenant dors.

Il quitta le matelas, sortant de la salle. La porte maintenant fermée et la jeune fille endormie, il marcha vers sa chambre, le cœur léger. Puis sauta dans son lit et ferma les yeux. Il pouvait enfin dormir. Le lendemain fut plus compliqué. Smith était la et s'était fait un plaisir de réveiller son escouade avec amour. L'horloge avait a peine sonné 6h du matin que le sergent avait débarqué.

— Réveillez-vous ! Les vacances c'est fini !

Will sursauta, Stiles marmonna des mots incompréhensibles.

Quant à Ben, il ignora simplement le sergent.

— Turner. Lève-moi ton cul de ce putain de matelas si tu ne veux pas que je te jette tes affaires par la fenêtre.

Mais Ben n'entendît rien, accablé pat la fatigue.

Il marmonna tout de même quelques mots, mais c'était trop tard. Smith attrapa quelque trucs qui traînaient sur la table et ouvrit la fenêtre. Ben hurla.

— Non !

data-p-id=bf9598f44df96003274ed9e280982aeb,Trop tard. Il jeta quelques fioles, ainsi que son carnet par la fenêtre d'un immeuble haussmannien.
L'information fit rapidement le tour dans son cerveau.

Insuline. Carnet. Seringue.

Smith pesta et dit.

— Enfin debout ? Aller on a du...

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase. Ben se leva précipitamment, et bondit en dehors de la pièce afin de reprendre ses affaires en bas du bâtiment. Un boche pourrait passer par là.

Smith hurla, mais il ne l'écoutait pas.

— Turner revient ici tout de suite !

Sur le chemin, il croisa Aliénor, qui avait vu la scène au loin.

L'homme qui a fait pleurer la LuneOù les histoires vivent. Découvrez maintenant