Larmes de feu

Chapitre 44

Point de vue de Aaron.

-5:30-

Je suis complètement perdu, des armes comme ça détruirait la terre, les sols. Un tel acte serait tellement horrible que la déesse Lune ne resterait pas indifférente au sort injuste de ses enfants. Qu'est-ce qui pourrait généré autant de haine que des loups risquerait une punition divine. La salle se remplit d'un broua commun d'opinions contradictoire et d'indignation.

- SILENCE ! La voix de la Luna claqua dans la salle. Au final on ne sait rien de ce qui peut se passer ! Je vous rappelle à tous que nous nous basons sur l'idée qu'aucun loup n'as emprunté la fin d'un de leur chemin qui mène à leur base et que la frontière n'est pas gardée. Nous n'avons aucune idée de ce qui peut se passer réellement! De plus le soleil se lève dans moins d'une heure, alors on arrête de tergiverser. Alpha que devons nous faire ?

Elle tourne son visage vers moi et me regarde le visage calme et confiant. Je la regarde toujours un peu perdu et prends une grande inspiration.

- Notre Luna a raison. Nous nous somme précipités. Ces simples éléments nous on mené à imaginer le pire alors qu'un idée simple peut expliquer tout cela. Ils sont déjà vaincu et on peut-être simplement fuit. Nous ne devons pas nous jeter sur des conclusions hâtives. On va donc faire comme prévus. Des patrouilles vont faire le tour du territoire en continu prêt à lancer une alerte. Les guerriers qui ne seront pas en patrouille seront tout autour de la maison de meute.

Tout le monde s'exécuta et la maison commença à grouiller avec les enfants, femmes et anciens ainsi que le corps médical qui se préparait pour le pire. Les sous-sol grouillaient de discussions inquiètes et frénétiques. Je remonte et sors respirer de l'air frai et Lohana me suis. Je m'allonge dans l'herbe et rive mes yeux dans les étoiles qui disparaissent laissant place à un ciel rougeoyant. Ma louve s'essaya à coté de moi observant la forêt, attentive aux sons qui en sortaient. Ainsi le temps passe et je prends la décision d'ouvrir la communication à chaque membre de la meute. Au début ce fut le chaos et tout le monde y alla de sa question. Mais une fois un grondement et la menace de conséquences pour chaque communication inutile je ne recevais plus que les R.A.S. des loups une fois leur patrouille finie.

Plus le temps passe plus l'anxiété monte. Rien, rien et encore rien. Lohana se met à se ronger les ongles. Alors je roule et la pousse pour mettre ma tête sur son ventre. Elle laisse donc ses ongles pour jouer avec mes cheveux.

-13:00-

S'en était trop, le temps passait et rien ne bougeait. Je bondis alors sur mes pieds et me connecta avec tous le commandement

- J'en ai assez. Je pars avec 5 des meilleurs guerriers explorer leurs territoire pour être fixé. Continuez d'assurer les patrouille je nous laisse 2 heures pour revenir faire un compte-rendu.

Lohana hoche la tête et m'accompagne jusqu'à la frontière le regard anxieux. Le voyage se passe en silence et quand nous arrivons à la frontière Nord-Est les guerriers étaient déjà là sous leur forme lupine. Lohana m'attrape la main et lorsque je me tourne vers elle je remarque son regard plein de détresse. Je dépose alors un baiser sur son front.

- Ne t'en fait pas, tu l'as vu y en a pas un qui fait le poids.

- Je sais mais j'ai un mauvais pressentiment et Aura aussi...

- Je te promet de revenir entier, ça te va ?

Elle hoche la tête et je me transforme pour partir au plus vite et ainsi revenir la rassurer le plus tôt possible. Nous trottinons et coordonnons nos pas pour faire le moins de bruit possible. On s'enfonce rapidement au coeur de leurs terres, tous les sens en alerte mais rien. Toujours aucune trace d'un loup datant de moins d'une semaine.

Les guerriers prennent peu à peu confiance et on commence à se disperser de plus en plus à la recherche de traces ou d'indices. Après 45 minutes de recherche nous trouvons les traces les plus récentes dans le camps même autour des différentes maisons des Gama. Par curiosité on a forcé plusieurs portes et observé que les frigos étaient généralement vide et les tiroirs à moitié vides. Pourtant rien ne semblait vandalisé.

Curieux les guerriers me regardent à la recherche de la prochaine instruction. Je leur fais un signe de tête vers les quartiers généraux et nous commençons à enfoncer la porte de ce bâtiment. Une fois entrés nous constatons que contrairement aux maison cela fait bien deux semaine que personne n'est venu dans l'enceinte du bâtiment. Directement je me dirige vers ce qui me semble être le bureau de l'Alpha.

J'ouvre la porte et à l'intérieur tout est sombre, mes yeux s'habituent rapidement et je fini par trouver un interrupteur mais il n'allume rien. Dans la pièce une odeur bizarre règne, je fais le tour et trouve du sang séché sur le siège. Je me retransforme et observe les traces de griffures sur les accoudoirs.

- L'Alpha a été tué ici je pense. Dis-je aux guerriers qui me rejoignent silencieusement.

L'un d'entre eux s'approche et touche le sang et renfile.

- C'est bien l'Alpha mais le sang a plus de deux semaines. Peut-être que l'attaque est l'initiative du nouvel Alpha ?

- Pourquoi personne n'est au courant de la mort de Etore Blatecar ? Et qui est le nouvel Alpha ?

Je me mit à gronder de frustration et commença à fouiller dans les papier sur le bureau pour y trouver quelconque indice. Rien de vraiment intéressant mais une armoire a un cadenas. J'écrase le cadenas dans ma main et l'arrache des montants en metal qu'il joignait. Je pousse alors la porte et un bip qui s'accélère se fait entendre.

- Une bombe ? Demande Dęos

Rien de tel dans le placard, les loups regardent autour d'eux en position de défense, la tension monte. Une lumière rouge s'allume au plafond et on se rend compte que c'est l'alarme incendie qui s'est déclenchée. Je lâche un soupire un instant avant que le système incendie ne se déclenche. Mais au moment où ce que l'on pense être de l'eau nous touche la peau une douleur fulgurante nous immobilise.

- Alpha !!! C'est de l'acide avec de l'argent!

- Ne respirez pas ! Leur intimais-je avant de sentir la peau de mon dos et de mes mains se liquéfier.

La douleur est insupportable et respirer fait rentrer de la vapeur d'acide chargée en argent qui brûle nos gorge et poumons. Nous courrons mais un guerrier tombe au sol le visage complément brulé car il levait les yeux au moment où l'acide était projeté. La porte grande ouverte n'est plus très loins.

- ALLEZ Y! Ordonnais-je

Je fais demi-tour et ramasse le guerrier et le mettant tan bien que mal sous mon bras pour limiter une accumulation de dégât sur le visage. Je me retourne et vois les autres loups déjà sortis mais se roulant dans l'herbe en grognant de douleur. Je met met à courir quand je remarque au sol une grande flaque d'acide et d'argent accumulé juste devant la porte.

- Tant pis.

Je me jette alors et avance jusqu'à la sortie.