Larmes de feu

Chapitre 48

Attention contenus mature. Cette scène est à caractère violent.

Point de vue de Aaron.

Après deux heures les poussières se sont complètement tassées au sol. Les médecins son sortis en combinaison et sont aller chercher les loups restés dans le nuage. La vue des loups devait être horrible car un des infirmer a vomi si fort que nous l'avons tous entendu. Certains médecins sont venu soigner les loups restant.

Je n'ai pas de nouvelle de Lohana et je suis incapable de bouger. Incapable de poser la simple question de son état. Doęs ne me réponds pas. Lui même perdu dans ses pensées noires. Soudain un infirmier passe dans mon champs de vision et je me décide.

Il faut que je la vois, il faut que je sache dans quel état elle se trouve. Toujours sous ma forme de loup je me relève et marche sur la poudre d'argent. Quelqu'un m'approche essayant de m'empêcher de marcher. Je gronde si fort qu'il manque de tomber et s'enfui.

- Que tous les guerriers en états se lève et commence a ramasser l'argent. Rien ne doit être oublié. Nous feront en sorte que chaque grain de poussière leur sois rendus au coeur même de leurs plaies futures.

Il ne fallu pas bien longtemps avant que des ordres soient donnés et que des tamis soient fait de façon à séparer la terre du métaux précieux. Je marche lentement, le ventre si serré que chaque pas manque de me faire vomir.

Un corps se trouve devant moi. Tellement brulé qu'on aurait dit qu'il avait été passé dans une coulée de lave. Il est allongé sur le ventre la bouche ouverte, ses mains et ses pieds ne sont plus que de fins ossements tenants entre eux grâce aux reste de la chaire encore fumante. Je sais que Lohana est vivante mais voir ce loup mort devant moi me glace le sang.

- Ce cas est particulièrement touché. Il arrive que les loups soient plus sensibles que d'autres mais à première vue la raison de son état aussi dégradé serait plutôt les multiples petites plaies qui couvrent son corps. Déclara le chef du corps médical que je n'avais pas vu s'approcher.

- Il est mutilé ?

- Et a une grande plaie sur le ventre. C'est probablement la cause de son décès. Si son visage est si dégradé c'est car il a eu le temps de se vider de son sang avant de mourrir. À l'inverse des autres il n'a pu se cacher le visage dans un bout de tissus pour pouvoir continuer à respirer.

Je hoche la tête et continue à l'observer. Si je ne connaissais pas mes loups j'aurais pu croire qu'il avait été affamé avant de mourrir. L'odeur de chaire brulée et forte mais une question me taraude.

- Il y a eu un rapport d'altercation ? Aucun intrus n'a été aperçu.

- Pas d'altercation dans nos troupe à ma connaissance. Dit-il en secouant la tête. Cependant on ne peut pas exclure le fait que des ennemis se soient introduit. L'argent rend les potentielles odeur indétectables.

Soudain un souvenir me revint à l'esprit. Les traces de pneus. Je retiens un grondement. Le but de tout ça était juste de venir dérober quelque chose ? Mais quoi ? Ce loup devait sûrement le savoir puisqu'il a été tué.

- Comment va Lohana ? Les mots sortent enfin de ma bouche et je regarde désespérément le médecin. Il ne relève pas la tête et mon anxiété remonte à nouveau.

- Je... Je ne suis pas sûr de comprendre. Vous parlez de notre Luna ?

- Oui. Grognais-je perdant patience.

- Elle n'est pas là. Elle n'était pas dans le nuage. Seul 5 loups y étaient, plus ce monsieur.

- Quoi ?

- Notre Luna n'est ni dans les caves, ni dans un bloc. Elle n'était pas avec vous à la rivière ?

- Non ! La colère monte en moi. NON ELLE N'EST PAS À LA RIVIÈRE.

- Elle s'est peut-être réfugiée dans une maison...

Le médecin recule et alors que je laisse exploser ma colère il s'enfuit sans attendre. Je tape du poing dans un arbre et plusieurs couche de son tronc volent en éclat, faisant au passage tomber la poussière de son tronc et voler celle au sol. Dans ma main s'enfonce d'énormes échardes mais je ne m'en rends pas compte.

- ALLEZ IMMÉDIATEMENT ! FOUILLER TOUTES LES MAISONS. TROUVEZ. MOI. MA. LUNA.

Le message est envoyé à toute la meute et en tant qu'ordre direct ils lâchent tous instantanément leurs tâches et se lancent à la recherche de leur Luna. Mais moi je ne bouge pas. Je fulmine. Je réalise que si elle n'est pas morte elle est pourtant définitivement hors de portée du lien. Je ne peux m'y résoudre. Les ennemis sont venu et on fait tout ces débats pour me voler mon âme-sœur ?

Impossible. Et pourquoi ne pas la tuer directement ? Une rançon ? Quel intérêt ? Une fois l'échange conclut leur arrêt de mort serait signé. Je suis tellement en colère que je ne méprise plus mon aura. La pression est telle que je sens la peur de mes loups ramper jusqu'a mon nez. Excédé je fais de mon mieux pour ravaler mon aura et me dirige vers notre maison.

Mon coeur se serre, je sais qu'elle n'est pas derrière cette porte mais tout mon être espère quand même. Les secondes s'écoule et ma main reste sur la poignée sans rien faire.

- Elle... Elle n'est... Elle n'est nulle part...

La voix de Todd résonne dans ma tête et je retiens le gémissement de désespoir qui poussait dans ma gorge. Je ne répond spas et fini par passer la porte d'entrée de chez moi. L'odeur de Lohana emplit mes poumons mais elle n'était pas actuelle, elle étais passée...

Soudain une vague de souvenir me traverse. L'époque où elle était partie. Celle ou j'avais cru la perdre par ma faute. Et là tout se répétait. La déesse Lune nous séparaient encore et malgré moi. Ma détresse est telle que j'ai l'impression que mon coeur va disparaitre, complètement écrasée par la douleur.

Inconsciemment je monte dans notre chambre et m'assois au bord du lit. Toute la pièce sent elle. Sent nous. J'attrape un t-shirt et enfouit mon visage dedans. Sans que je ne puisse les empêcher des larmes perlent de mes yeux et s'écrasent sur le tissus.

On me l'enlevait encore. Sans que je ne sache où elle pouvait être. Sans un indice sans une idée. Tout mon corps est douloureux, j'ai l'impression de mourir.

- Elle n'est pas morte. Arrête de pleurer comme un gamin. Lèves-toi et vas la chercher! Gronde Doęs.