Larmes de feu

Chapitre 33

Attention contenus mature. Cette scène est à caractère violent. Si vous ne désirez pas la lire sachez qu'elle n'est pas essentielle à l'évolution du récit.

-19:00-

J'émerge lentement en sentant quelque chose bouger sous moi. Je me redresse et laisse Aaron enlever son bras. Son bras est complètement engourdi puisque j'ai dû dormir dessus et lui aussi aussi semble se réveiller. Je me frotte les yeux et ouvre les bras pour demander un câlin. Il ne le remarque pas tout de suite alors je gémis pour feindre la douleur. Il tourne immédiatement la tête vers moi un peu apeuré. Lorsqu'il comprends il se jette dans mes bras et me serre contre lui. Je rigole doucement et caresse l'arrière de sa tête. Il commence à m'embrasser l'épaule et je mets la tête en arrière en rigolant doucement.

- Dès le réveil ?

- C'est le meilleur moment.

Alors que je tente de me redresser Aaron me plaque contre lui et se met sur moi pour m'empêcher de bouger.

«- Ah non tu ne bouges plus.

- Mais j'ai faiiiiiiiiimmmmmmm

- Tant pis ! Dit-il en faisant semblant de s'énerver.

Je le regarde alors dans les yeux et fait une petite moue. Il cède presque instantanément. Je rigole tant il est peu résistant. Puis il se lève et me lance une chemise tandis que lui enfile un jogging. Je crois comprendre que les sous-vêtements ne sont pas de mise, mais j'en profite pour enfiler ma culotte alors qu'il a le dos tourné.

- Tu ne paie rien pour attendre.

Je rigole et sors du lit. Il m'attend devant la porte, je le rejoins en deux enjambée et saute des ses bras. Il comprend vite que je veux qu'il me porte et soupire. On descend les escaliers comme ça jusqu'à la cuisine où il me pose sur une chaise. Il commence alors à faire des pâtes. Très vite je constate que lui et moi on est aussi bon en cuisine l'un que l'autre. Cependant il ne rate pas les pâtes, et lorsqu'il me propose de les goûter je les trouves vraiment délicieuses, enfin ça doit être la faim qui me taillade. On mange dans la bonne humeur la rigolade. Il a l'air heureux alors je suis heureuse. Alors que je débarrasse et commence la vaisselle il passe derrière moi et commence à défaire ma chemise. Pour jouer un peu je fais mine d'être outrée et me retourne. Il me soulève et me pose sur le rebord. Alors qu'il se met à embrasser mon cou quelqu'un toque à la porte très agressivement.

Aaron perd immédiatement son sourire et me repose au sol. Je dépose tout de même un baisser sur sa joue et il soupir avant d'ouvrir la porte. Un loup se présente à la porte sous sa forme humaine. Il est couvert de sang.

- Alpha... nous sommes attaqués!

Aaron commence directement à prendre sa forme de loup, j'en fait de même.

- Aucune chance que tu viennes!

- Tu n'as pas le temps de discuter je viens !

- On nous a déclaré la guerre ! Je ne pourrais pas te protéger tu vas être un fardeau !

- J'ai réussi à échappé à 3 de tes loups sans problème. Je pense que si je veux m'enfuir j'y arriverais ! Grondais-je énervée par sa réflexion.

- Personne ne te protègera !

- Je sais combattre en temps que plus faible. Je ne combat pas à la loyale, je peux être utile. Peu m'importe ce que tu crois.

Nous avions déjà commencé à courir et les cris des loups nous revenaient déjà aux oreilles.

- J'ai Aura.

Il gronda très fort mais soupira, j'avais une véritable guerrière à mes côtés, il ne pouvait rien dire. Soudain il s'arrêta et j'en fit de même à ses côtés. Face au nous s'étendait un champ de hautes herbes maculé de sang, des loups des deux camps étaient entrain d'y mourir. Hors de question de perdre ma première bataille. Je laissa Aura venir à moi pour que nous travaillons en parfaite harmonie. Je lança un dernier regard à Aaron, il hocha la tête et je me lança dans la bataille. Face à moi il n'y avait que des loups mâles, l'un d'entre eux se jeta sur moi et je l'esquiva sans mal. Il sera mon premier adversaire depuis 2 mois. Je n'aurais aucune pitié. Aaron ne le sait pas mais pour protéger ma famille autre fois puis pour me protéger moi, j'avais combattre et même tuer des loups. J'ai livré beaucoup de combats, rare étaient ceux à mort. Mais là je dois faire en sorte que mes adversaires ne se relèvent au mieux que dans une prison.

Face à moi le loup lève la patte, il va venir m'assener un coup sur l'épaule droite. Je m'aplatit au sol et avec tout l'élan que je prends glisse sans mal sous lui, sur le dos. Je me redresse et il hurle à la mort, je viens de lui ouvrir le ventre. Il saigne beaucoup et s'effondre au sol. Persuader de gagner vite il n'a pas caché son ventre. J'ai eu de la chance tous les loups ne sont pas aussi stupides. Soudain un gros loup me percute, il se bat avec un membre de la meute. Tant pis pour le combat à la singulière. Il est au sol et je lui saute à la gorge. Le loup avec qui il se battait arrive et le mord à son tour au niveau des entrailles et lui ouvre le ventre. Il est mort.

Mon allier me jette un coup d'œil en remerciement et retourne se battre. J'en fait de même. Mon pelage blanc me rend très visible. Je me roule donc rapidement dans le sang pour pouvoir attaquer par surprise, c'est ma seule chance d'aider. Face à moi plusieurs de mes camardes loups se battent. Je fonce vers un qui est entrain de perdre et mord un énorme loup ennemi à la cuisse, je n'ai que quelques dixièmes de seconde pour retourner le combat à l'avantage de mon allier car je n'aurais aucune chance face à ce loup. Je lui sectionne le tendon et essaye de faire la même chose avec l'autre patte arrière mais je sens ses crocs de refermer sur ma queue. J'ai à peine le temps d'entailler profondément son autre jambe qu'il m'envoie au loin. En profitant de ce mouvement mon allier lui a sauté au cou et tente de lui ouvrir la gorge.

Ce combat est plier le loup ennemi ne peux plus utiliser ses deux pattes arrière. Mais ma queue me fait atrocement mal. Je me relève et regarde autour de moi quand un loup se jette sur moi et entaille ma cuisse profondément. J'échappe de peu à ses crocs lorsqu'il se jette à mon cou. Il est plus petit que les autres et il a le même point fort que moi, la vitesse. Je me redresse vite et on se fait face à face en grognant.

« - Tu as tué mon frère tu vas me le payer SALE CHIENNE! »