La villa familiale des Bulls, 12:00, vendredi 22 Octobre.
Thomas:
Depuis hier Éléna est de retour dans sa cellule toute seule, je me sens vraiment mal de la laisser délibérément en danger avec mon paternel et ses hommes de mains.
Quant à mon père depuis qu'il est rentré je le trouve bizarre, il ne me parle que très peu, il est énormément sur la réserve et la défensive.
Mais surtout il me regarde comme-si j'avais fait quelque chose de mal, comme-si il savait que j'avais fait venir le médecin pour la soigner et que je l'avais surtout fait monter dans la maison.
Si il a découvert cela, alors je suis mort, complètement mort avant la fin de la journée, ou alors je me fais juste des films.
Ce midi, une partie de nos hommes mangent avec nous, comme tout les vendredis. Le cuisinier nous a préparé du poisson, tandis que les femmes de ménages ont préparées la salle de réception.
Je suis en train de nouer ma cravate devant le miroir de la salle de bain. Il faut toujours être impeccable et présentable sous toutes les coutures, surtout quand c'est un repas avec des personnes extérieurs à la famille proche.
Je descends les marches comme un automate, en arrivant en bas des escaliers, je regarde à ma droite, là ou d'autre marches descendent jusqu'à la cellule d'Éléna, je me fais violence pour ne pas les emprunter et aller voir comment elle va.
Depuis hier matin je ne suis pas retourné la voire, elle doit penser que je l'ai abandonné ou même pire elle doit être blessée du faite que je n'ai toujours pas honoré ma promesse.
Je prends une grande inspiration, et je me dirige vers le brouhaha incessant situé dans la salle à manger.
Je passe la pas de la porte et toutes les têtes se tournent vers moi. Plus personne n'ose piper mots. Ils sont juste là, à m'observer, comme-si j'étais la tare du village. Je fronce les sourcils ne comprenant pas ce qu'il se passe.
Je croise le regard du Rudy, mon bras droit, qui me fais un signe avec sa main plusieurs fois au niveau de la gorge en bougeant la tête de gauche à droite, comme pour m'avertir que quelques chose qui ne me plait pas, va se passer durant le repas.
Je tourne ma tête pour essayer de trouver mon paternel, mais je me stoppe en trouvant ma soeur qui me regarde avec une tête de chien battu.
Bordel qu'est ce qu'il se passe?
Tout les regards sont rivés sur moi, et je déteste qu'on m'observe en silence, je ne sais pas ce qu'il se passe dans la tête de ses gens là. Je ne sais pas à quoi il pense, et j'ai constamment l'impression qu'il me jugent. Evy vient à ma rescousse en se postant à coter de moi, elle attrape mon bras de sa petite main menue.
Je la sens se mettre sur la pointe des pieds pour me susurrer une phrase à l'oreille qui me fait froid dans le dos:
-La suite de la journée ne va pas te plaire frangin, j'en suis désolée.
Je fronce les sourcils en la toisant du regard, elle me cache quelque chose qui va clairement me mettre hors de moi, et elle le sait. Elle fuit mon regard, sa jambe bouge encore et encore en discontinuité, elle joue avec la peau qui dépasse à coter de son ongle du pouce inlassablement, elle est anxieuse.
Je commence à paniquer quand je vois son état, mais surtout quand je vois la faciès de mon bras droit, je comprends qu'il y a vraiment quelque chose qui va me faire sortir de mes gonds.
-Ah ! Mon fils tu est là !
Mon père arrive vers moi pour me prendre dans ses bras, je ne réponds pas à son étreinte.
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Dead Liars
Teen Fiction𝗟𝗮 𝗺𝗮𝗳𝗶𝗮 𝗙𝗶𝘀𝗵𝗲𝗿 𝗼𝘂 𝗹𝗮 𝗺𝗮𝗳𝗶𝗮 𝗕𝘂𝗹𝗹𝘀 ? Éléna étudiante en criminologie est une jeune femme des plus ordinaires. Sa vie est fade et bien plus encore, elle est monotone. C'est comme un cercle vicieux. Une boucle infernale qui...