Dead Liars

Chapitre 34: Mariage.

Collocation centre ville Californie, trois semaines plus tard.

Thomas:

J'installe mon noeud papillon correctement. Cette journée m'angoisse particulièrement. Je suis content de me marier avec la femme que j'aime. Les papiers seront à nos deux noms et si jamais il m'arrive quelque chose ou il lui arrive quelque chose, tout lui reviendra ou me reviendra de droit.

La porte s'ouvre sur Rudy, mon frère d'une autre mère. Nous sommes toujours en train de chercher des informations sur ma mère et ses hommes. Le mauvais pressentiment que ressentais Éléna s'est propagé à tout le monde dans la maison.

Depuis ce matin quelques petites mains s'occupent de la décoration de la maison et du jardin, pour faire de notre mariage le plus beau de tous. Officiellement elle porte déjà mon nom. Hier nous sommes aller signer les papiers qui déclarent que nous sommes mari et femme. Et nous voulions quand même faire une cérémonie digne de ce nom.

En revanche, qui dit cérémonie, dit être avec nos deux familles. Sa mère et sa mamie sera là. Elle est complètement paniquée à cette idée de les revoir après tout ce temps, surtout qu'elle pense qu'elles étaient au courant que tout les services que son paternel lui faisait subir.

Quant à moi, ma mère et ses hommes seront ici, cela va faire un cocktail explosive et j'ai bien peur de répercussion de cette journée.

-Tout va bien ?

-Non, pas trop.

-T'inquiète pas, nous avons tout sécuriser, tout le monde sera fouiller à l'entrée. Tout va bien se passer.

-Je ne suis pas sur de ça Rudy.

Il soupire. Il s'approche de moi pour m'installer correctement de cette accoutrement qui n'est pas moi. Je l'observe en silence. Il est là avec moi, et après il va accompagner la femme que j'aime jusqu'à l'autel. L'émotion commence à de plus en plus me gagner. Je ne dois pas me laisser assaillir par tout ça, je dois garder la tête sur les épaules pour protéger la femme que j'aime coute que coute.

J'espère tenir la promesse que je lui ai faites. Je veux vivre le plus longtemps possible à ses cotés. Je ne veux pas mourir si jeune. On a tellement de choses à vivre encore tout les deux. Je veux une belle maison en France avec elle. Je veux qu'on s'éloigne de toutes ses merdes qui nous assaillent de tout les cotés. Je veux aussi un putain de clebard qui jappe toutes les secondes. Une vue imprenable sur la mer Méditerranée avec deux ou trois gamins qui rigolent et courent dans notre baraque. C'est la vie dont je rêve avec cette femme qui fait battre mon coeur depuis toujours.

On sait connu assez tôt, mais on c'est aussi perdu de vue, beaucoup trop tôt. Alors quand je l'ai retrouvé dans cette cellule, j'ai sus au fond de moi qu'elle me ferait revivre et que ma vie n'aurai plus jamais la même saveur. Je suis tombée pour elle, comme on se fracasse la gueula à vélo, mais je ne me suis pas fais mal cette fois. C'est une longue chute qui me fait plus de biens que de mal.

Chaque fois que je suis avec elle, je suis en extase. Je suis le plus heureux des hommes, elle a exorcisé mes démons. Je ne suis que pureté et gentillesse depuis qu'elle est à mes cotés, la seule chose qui sera susceptible de me dévier de ce chemin, c'est mon ange. Si quelqu'un s'en prend à elle, je ne serai plus maitre de moi-même.

-Allez, mon frère descend te mettre à coter du prêtre, je vais chercher ta dulcinée.

J'hoche simplement de la tête, j'installe ma veste de costard sur les épaules. En pensant à coter de lui, il m'offre une tape amicale sur l'épaule. Je descends les escaliers avec le coeur au bord des lèvres. Du salon je peux voir toutes la décoration extérieure et je reste sans voix. Evy a vraiment fait du bon boulot en si peu de temps. Elle n'a eut que trois semaines pour organiser cela.