Dead Liars

Chapitre 10: L'épreuve.

La villa familiale des Bulls, 08:00, Vendredi 29 Octobre.

Thomas:

Une semaine. Une semaine que mon père m'a avoué ma sentence, celle de tuer une parfaite innocente à cause de moi. Une semaine que je me traine le fardeau de la mort du médecin, de sa femme et de son fils. Une semaine que je n'ai pas vu Rudy.

Je sais que mon géniteur l'a puni en le torturant, sauf qu'avec les années, il est devenu de plus en plus résistant à ces tortures, alors mon père innove de plus en plus au grand damne de ma mère qui a encore un coeur et une âme.

Il ne le torture plus physiquement, mais mentalement en malheureusement Rudy à un énorme coeur. Sa mère et ses deux soeurs jumelles qui ne voit que très rarement pour les protéger dans le monde dans lequel nous vivons sont utilisées pour le torturer, grâce à cela mon père obtient tout ce qu'il veut de Rudy.

Mais, ce qu'il ne s'est pas c'est que j'ai plus d'un tour dans mon sac. Sa mère et ses deux soeurs sont en sécurités dans un lieu inconnu. Mon bras droit est au courant, mais il est quand même obligé de jouer le jeu si il ne veut pas que mon paternel découvre toute la supercherie.

Une semaine que j'attends qu'il vienne me chercher pour que je passe à l'acte. Il est sadique, il me fait attendre impatiemment pour me torturer l'esprit et le pire c'est que ça marche.

Cela fait donc un peut plus d'une semaine que je n'ai pas posé un seul pieds dans la cave en me disant que ça sera moins dur de la tuer. Mais plus les jours avancent plus j'ai l'impression d'imploser de l'intérieur, comme-si mon coeur aller se briser en mile morceaux, me laissant agoniser en plein milieu de ma chambre.

Je sais pertinemment que je n'arriverais pas à passer à l'acte. Je ne veux pas et je ne peux pas, sauf que désobéir à mon père c'est comme se retrouver en face du diable en pleine chasse des âmes déchues. C'est à dire qu'il me fera vivre dans l'enfer jusqu'à mon dernier souffle, et vu comme il est coriace je finirais par mourir avant lui. Je vivrais l'enfer jusqu'à la fin de ma vie à coup sur, je ne peux donc pas le décevoir sur ce coup là, mais en même temps je ne peux me résoudre à lui tirer une balle entre les deux yeux.

Je n'arriverai pas à poser le bout du canon froid en metal entre ses deux yeux, on la regardant, ça met impossible. Cette vision me donne la nausée.

J'ai essaye de trouver un plan pour éviter de le faire mais il n'y en pas, la seule échappatoire pour qu'elle reste en vie, c'est que le flingue ne soit pas charger.

J'espère... J'espère vraiment qu'il a pensé à cette éventualité... Bordel...

Je suis assis au bout de mon lit juste en face de la porte de ma chambre, ma tête posée sur mes deux paumes de main, qui elles mêmes reposent sur mes coudes appuyés sur mes genoux.

Quand je pense que deux semaines auparavant elle se réveillait dans mon lit, qu'elle était complètement apeurée quand elle m'a vue s'approcher d'elle, et que là, en ce moment même elle est toute seule dans se cellule, je ne sais même pas depuis combien de temps elle n'a pas mangé, pissé.

Ça se trouve elle c'est encore fait dessus et personne ne l'a aidé, puisque Rudy et moi même ne pouvant rien faire. Je suis enfermé dans ma chambre, je n'ai le droit à aucune interaction sociale, sauf pour manger.

Je sais ce qu'il cherche.

Il cherche à me faire peter les plombs, il veut que j'ai des envies de meurtre pour passer à l'acte sans me poser de questions, sauf que cela ne marche pas, je suis bien trop attachée à elle.

Après qu'on est découvert d'où on ce connaissait tout les souvenirs on refait surface, mon subconscient avais juste fait en sorte d'effacer cette partie de ma mémoire, parce que j'avais trop souffert de cette soudaine réparation, dans le sens ou du jour au lendemain je n'ai pas eu le droit de la voir les week-end, j'ai changé d'école sans même lui dire au revoir, parce que je n'étais pas au courant avant le jour J. Nous n'avions plus le droit d'évoquer son prénom non plus, sous peine de finir enfermer dans la cellule où la petite brune y est actuellement.