Chapitre 12: Une heure.

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La villa familiale des Bulls, 08:00, Dimanche 31 Octobre.

Éléna:

La fatigue est plus que présente dans chacun des membres que mon corps constitue. Mes muscles sont endolories, ma peau est brûlée, bleutée à cause des coups que j'ai reçu. Mon âme est partie il y a bien longtemps de mon corps, pour n'être plus qu'une enveloppe charnelle.

Seul mon corps reçoit les coups, quant à mon cerveau il essaye de divaguer dans mon inconscient pour penser à quelque chose qui me rend vraiment heureux, c'est à dire, ma vie d'avant. Pourtant la seule chose que je voulais c'est que la routine monotone soit cassée. Mon souhait a était exaucé. Bien évidemment, pas dans le sens que j'aurais espéré.

Dorénavant je ne souhaiterais plus rien, à moins d'être précisé dans min voeu, et là, actuellement je souhaiterais que quelqu'un vienne à ma rescousse pour me sauver.

Je veux reprendre une vie normale sans encombre et oublier tout comme dans Men In Black avec le stylo magique ou bien dans Lock & Key avec les une clé magique. Si seulement c'était aussi simple dans la vrai vie, mais nous ne sommes pas dans un film ni dans une série.

J'entends des pas s'approcher dans ma cellule, depuis le temps que je crèche dedans, je me proclame propriétaire de cette pièce. La porte s'ouvre dans un grincement, et je tombe sur un jeune homme, il ne me semble pas l'avoir déjà vu auparavant.

Ou alors ma mémoire me joue des tours..

Il m'observe en silence, il s'approche de moi et même accrochée à ses liens sur cette chaise, j'ai un mouvement de recule.

-Ne craint rien..

Je fronce les sourcils en l'observant, j'ai l'impression que c'est un allien. Il a l'air plutôt calme, sa voix se veut rassurante, et je ne comprends pas pourquoi, car quand je vois les autres hommes dans cette maison ce n'est pas du tout la même chanson.

-Qu'est ce que vous me voulez ?

J'essaye de ne pas montrer ma peur, ça reviendrait à exposer ma faiblesse et à coup sur il s'en servirait contre moi, pour me faire du mal, ou pire encore me torturer jusqu'à ce que je perde connaissance, alors que je n'ai rien à dire, puisque je ne sais rien.

-Je suis du coté de Thomas.

À l'entente de son prénom mon coeur rate un battement. J'ai l'impression de revivre, comme-si on m'avait arraché le coeur depuis que je suis loin de lui, et que je n'ai aucune nouvelle. Comme l'impression qu'il est mort. C'est surement une technique de son père. Une de plus. Il va m'atteindre psychologiquement pour que je plonge au plus profond des méandres du mal qui m'habite. Mais ça ne fonctionne pas.

J'ai vécu bien pire.

Il défait mes liens un par un et machinalement je frotte mes poignets avec mes mains, puis mes chevilles. Il m'observe faire, je tente de me lever, mais, mes jambes me lâchent. J'ai l'impression d'avoir du coton à la place des muscles et je commence à paniquer.

Et si il m'avait torturer au point que je ne puisse plus jamais remarcher ?

-C'est normal, tu es restée assise bien trop longtemps sans manger, ils t'ont torturés en plus de cela, ça n'aide pas. Essaye de t'entrainer à marcher un peu.

Je fronce les sourcils ne comprenant pas ou il veut en venir. Pourquoi est-il si gentils avec moi ? Au vu de ce qu'il m'a dit lui ne m'as jamais torturé, sinon il aurait dit « on t'as », or il n'a pas du tout faire ça. Peut être qu'il est vraiment de mon coté et celui de Thomas.

Dead LiarsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant