Chapitre 33: La vérité.

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Colocation centre ville Californie, plein milieu de la nuit.

Éléna:

Épuisée. Je suis complètement éreintée. La seule chose que je veux faire actuellement c'est me jeter dans les draps en sois qui habillent notre lit pour dormir dans les bras de Thomas, mais au lieu de cela, nous voila attablés avec tout un tas de dossier devant nous. Je ne comprends pas bien ce que nous faisons et ce qui me rassure ce qu'Evy non plus ne comprend pas ce qu'il se passe.

-On m'explique ce qu'on fout la ?

Rudy et Thomas lèvent leurs têtes dans un même mouvement dans la direction de ma belle soeur. Je suis complètement paumer pour ainsi dire. Depuis que Thomas a quitté la salle de bain, son comportement a changé. Je ne sais pas ce que Rudy lui a apprit, mais cela m'angoisse.

-On a quelque chose à vous dire.

Je relève mon visage vers Thomas. Il semble complètement désemparé comme si il venait d'apprendre qu'il n'avait pas de parents.

-Je- Comment dire cela ?

-Prend ton temps Tommy.

Il attrape ma main posée sur la table comme pour me remercier silencieusement. Il ne me lâche pas. Je sens ses doigt se resserrer autour des miens. Tout va être remis en question ce soir. J'en ai la certitude.

-Evy tu as étais adopté, quant à Rudy c'est le vrai fils de maman et papa et moi d'après mon dossier j'ai étais mise à la rue vers mes cinq ans par mes parents biologiques qui étaient complètement alcooliques. Notre « père » m'a recueilli.

-Que.. Quoi ?!

Tout les regards se tournent vers la petite brune qui se trouve à ma droite. Même si tout est remit en question, je ne comprends pas ce que nous recherchons.

-Ok, admettons que ce soit vrai, qu'est ce qu'on fait la ?

-Et bien Evy, on cherche à faire tomber Adria.

-Mais... pourquoi ?

Thomas et moi sommes spectateurs de leur conversation.

-Parce que nous pensons que le cauchemars d'Éléna risque de devenir réalité si nous n'agissons pas vite.

-Tu penses vraiment que maman serait capable de s'en prendre à nous ?

-Bien sûr que oui, j'ai tué notre paternel de sang froid et j'ai tué le père d'Éléna, l'un des plus gros associés de notre cartel.

Evy se laisse tomber sur sa chaise. Je ne sais pas quoi en penser. Je fais un signe de tête à Thomas silencieux pour qu'on s'éclipse que tout les deux. Je sens qu'il a besoin de moi. Nous nous dirigeons vers le bureau. Il ferme la porte derrière moi et fond dans mes bras.

-Ma vie n'est qu'un mensonge du début à la fin putain.

Ma main fait des vas et viens dans son dos, son coeur bat très vite. Trop vite contre son abdomen. J'attrape son visage avec mes deux paumes de mains. Nos iris se connectent instantanément, je me lasserai jamais de voir ces si beaux yeux vairons. L'un d'un bleu polaire et l'autre noir comme les ténèbres. Comme le Yin et le yang.

-Moi, je ne suis pas un mensonge. Je te fais la promesse d'être toujours à tes cotés dans les pires comme les meilleurs moments.

Il pose son front contre le mien en fermant ses yeux.

-Porte mon nom mon ange.

Sa phrase n'est qu'un murmure et je ne suis même pas sure d'avoir réellement entendue cela. J'ai dû faire une hallucination auditive.

Dead LiarsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant