Dead Liars

Chapitre 35: La maison brule.

Colocation centre ville Californie, deux jours plus tard.

Thomas:

Le souffle court, je regarde tout ces débris tomber sur le sol. Un souffle chaud vient de faire éclater les vitres juste sous nos yeux. La maison est en train de prendre feu juste devant nous. Ma mère et ses hommes ont posés des bombes dans la maison quelques jours plus tôt, c'est pour cela qu'elle m'a menacé.

Je reste de marbre face à ce macabre spectacle, Notre cocon d'amour et familiale vient de voler en éclat. Je pense que dans les hommes qu'a choisi Rudy pour surveiller l'entrée de la maison, il y avait une taupe pour cette femme, que je ne reconnais plus.

Je suis reconnaissant qu'Éléna nous aient proposés de sortir ce matin, sinon on aurait finit carbonisés comme un bon gros steak sur un barbecue. On va se trouver une nouvelle planque et à partir de maintenant nous allons traquer, trouver et tuer ma « mère », son bras droit et son homme de main.

On va redéfinir toute la putain de hiérarchie de ce cartel.

Evy Bulls allias l'une des femmes que j'aime le plus dans ce monde va reprendre le flambeau. Ils vont s'en mordre les doigts d'avoir essayer de s'en prendre aux gens que j'aime. Elle voulait nous faire peur, et bien cela est raté. Elle a déchainé le démon qui sommeillait bien sagement au fin fond de mes entrailles.

Dorénavant je vais entrainer mon ange pour tirer de loin comme un sniper, je vais booster Rudy pour qu'il trouve le plan infaillible pour faire échec et mat et enfin je vais briefer comme jamais tel un leader ma soeur pour devenir cheffe de notre cartel et se faire respecter par tout le monde.

-On va la traquer, la trouver et la tuer, c'est bien claire ?

Les trois têtes regardant la maison précédemment se tournent dans un même mouvement dans ma direction. Ils opinent tous du chef. Moi qui pensait qu'ils allaient essayer de me dissuader, je me suis bien foutu le doigt dans l'oeil.

-On est avec toi mon coeur.

-Je suis avec toi mon frère.

-Moi aussi Tommy.

J'aime que tout le monde soit de mon coté, je n'ai pas besoin de batailler pendant des heures et des heures pour expliquer le pourquoi du comment. Je remonte de la voiture en silence suivit de très prés par Éléna qui s'installe coté passager. Rudy et Evy s'installe à l'arrière.

-On va à la planque du centre commerciale, ils ne viendront jamais nous chercher là bas.

-T'as raison.

Je suis le conseil de Rudy en me dirigeant tranquillement vers l'une de nos planques. Ce centre commerciale se trouve aux abords de la ville. Il est décrépit, insalubre et il fait franchement flipper, néanmoins je sais que personne ne viendra nous chercher la bas, puisque ça fait des décennies que personnes ne s'est servis de cette planque.

Quelques minutes plus tard je ralentis pour m'engouffrer là ou initialement se trouvait les portes battantes que ce centre commercial était rempli de vie. Je roule très lentement, puis je m'arrête en plein milieu. Nous descendons silencieusement. Je m'éloigne de notre groupe parce que j'ai besoin de me retrouver seul et de me calmer. Je ne veux pas dire des mots qui dépassent ma pensée à Éléna.

Rudy rentre dans un magasin qui à l'époque était un magasin de chaussure. À l'aide de son téléphone portable, il allume le flash et éclaire la partie arrière de l'ancien magasin où se trouve un tout petit logement de fortune qui suffira pour quelques temps. Quant à moi, je me dirige vers le magasin qui se situ en face, je m'enfonce à l'intérieur de celui ci et je trouve mes joujous. Des armes de part et d'autres, certaines jonchant le sol, d'autre accrochées au mur. Des grenades, des bombes artisanales, des fusils d'assauts. Tout un tas de choses qui pourrai nous permettre de faire sauter la villa de ma satané mère.