Chapitre 14: La pièce secrète.

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Endroit inconnu, 09:00, Jeudi 4 Novembre 2022.

Éléna:

Cela fait quatre jours que je suis ici, enfermée, oui parce que j'ai bien sûr ressayée de sortir pour prendre l'air, faire quelques courses, mais il faut un code pour partir de ce duplex, sans ça, je suis enfermée à l'intérieur comme un lion en cage. Les deux premiers jours ont étaient plutôt sympathique, j'ai pris un bain, j'ai bien mangé, j'ai regardé la télévision et les actualités que j'ai loupé.

Mais ça fait deux jours que je m'inquiète pour Thomas, et même Rudy, il a été particulièrement gentils quand il m'a ramené ici.

Je n'ai aucune nouvelle. Mon inquiétude ne fait que de s'accroitre et ma haine aussi. J'ai la haine d'être enfermée et de ne pas pouvoir sortir, il avait peur que je fugue. Je ne suis pas suicidaire non plus, à l'heure qu'il est je dois avoir sa famille qui me chercher, et la mienne. Enfin je l'espère.

Si je sors c'est comme affiché ma tête à chaque coin de rue en mettant dessus « morte ou vive peut importe, on veut juste la retrouver. »

J'ai réponse au baiser avant de partir, je ne sais pas pourquoi j'ai fait. J'étais irrémédiablement attirée par ses lèvres. Je n'ai pas su résister, mais je ne sais pas ce qu'il va se passer quand on va se revoir.

Je n'ai toujours pas ouvert la pièce secrète, bien trop peur de voir ce qu'elle y renferme, même si je vais devoir y aller pour commencer les recherches, et nous sortir tout les deux avec Thomas la tête hors de l'eau pour être protégé.

Je sais qu'aujourd'hui il va falloir que j'y aille, alors je me prépare plutôt rapidement. J'attache mes cheveux d'un chignon décoiffé. J'appose mes lunettes de vue sur mon nez, je fais toujours ça, j'ai l'impression que ça m'aide à paraitre plus concentrée et plus intelligente.

J'appuie sur le coin en haut à droite comme c'est indiqué sur le bout de papier. Le miroir coulisse dans la bibliothèque et je tombe nez à nez dans une énorme salle.

Des ordinateurs, des écrans qui ornent les murs en béton. Sur ma droite un ring de boxe qui doivent servir à s'entrainer, sur ma gauche, des armes à feu et des armes blanches sont disposées.

J'appuie sur le petit bouton à coter du trou qu'a laissé le miroir pour que celui-ci se referme, le mécanisme se met en marche et quelques secondes plus tard, je suis dans la pièce en train de l'observer dans ses moindres détails. Je passe mon doit sur la table en métal, il n'y a pas un pète de poussière, tout est soigneusement nettoyé.

Je m'installe sur une chaise, des tas de dossiers sont positionnés juste devant les claviers, tous porte un nom.

Chaque nom doit être une personne, donc chaque dossier parle d'une personne en particulier. John Fisher, je trifouille à droite et à gauche et tombe sur le sien. Je soupire pour me donner du courage. J'ouvre le dossier mes yeux s'écarquillent.

Des photos de notre maison, de ma mère, ma grand mère, de moi à tout âge, des photos de mon père. Les photos de mon père me font froid dans le dos, il y en a certaines ou il s'expose avec des armes, d'autres avec des gens morts, plein de sang et d'autre avec de la drogue.

Papa, ne me dit pas que tu leur a volé leurs drogues ?

Je ferme les yeux quelques secondes en me massant les tempes. En baissant mon regard je tombe sur un dossier qui attire mon attention. Les nom du dossier s'appelle « mafia ficher et mafia bulls ». J'ouvre le dossier je prends le temps de lire chaque lignes qui s'y trouvent à l'intérieur.

Des larmes ruissellent le long de mes joues en silence, jusqu'à ce que je vois deux mains se poser à plat sur la table, un souffle chaud dans ma nuque et je me raidis automatiquement.

Dead LiarsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant