La vie compliquée d'une jeune fille qui se retrouve du jour au lendemain à devoir se poser la question s'il s'agit de vivre ou survivre à la plus grosse tragédie qu'elle ne pensait pas avoir à subir.
Quand il ne s'agit plus de vivre pour soi, mais...
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Il devait être tard dans la nuit. Charles dormait à poings fermés à mes côtés, la tête dans son oreiller. Sa main droite était posée sur ma hanche et je sentais à son poids qu'il dormait vraiment bien. Contrairement à moi ... Je n'avais pas arrêté de tourner et virer dans tous les sens afin de trouver une position convenable, en vain ...Il faisait nuit noire dehors, seul le reflet de la lune passait à travers la vitre. Je soupirais silencieusement, commençant à en avoir marre de ne pas trouver le sommeil alors que la situation était propice au contraire.
Quelques minutes passèrent et je finis par dégager tant bien que mal la main du monégasque qui se trouvait sur ma hanche précédemment. Il grognait doucement et je ne voulais vraiment pas le réveiller, sachant qu'il se levait très tôt demain matin. Il s'enfonça un peu plus dans son oreiller signe que le sommeil prit le dessus sur les mouvements que je venais d'entreprendre.
Notre soirée avait été tout ce qu'il y a de plus simple mais cela m'avait fait énormément de bien. On avait rigolé pour tout et rien, tout en regardant des films à la télévision. Charles avait commandé des sushis et pas mal de ravioles à la vapeur, ne voulant pas palier à son régime alimentaire imposé par son physio lors des week-end de courses. Une bonne partie de la soirée, le jeune homme avait profité de certains moments pour me faire quelques bisous et se rapprocher de moi. Je ne l'avais pas empêché. J'en avais envie, même si cela me faisait toujours bizarre d'avoir cette proximité avec lui.
Sortie du lit dans lequel nous dormions, je lui empruntai un polo assez large pour aller sur la petite terrasse adjacente à la chambre. Je m'asseyais doucement sur la chaise qui s'y trouvait et regardais le ciel assez étoilé. Il faisait frais mais pas assez pour que je grelotte. Au contraire, le petit vent qui régnait me rafraichissait en quelques sortes les idées. J'avais une envie soudaine de nicotine et maudis intérieurement de savoir que mon sac était à l'intérieur. Je ne voulais pas rouvrir la fenêtre, par peur de réveiller Charles encore bien endormi.
Je fermais donc les yeux un court instant, prenant le temps de respirer pour me détendre, essayant par la même occasion de faire passer cette envie devenue habituelle pour moi malheureusement.
Quelques minutes passèrent. Je scrutais mon téléphone, zappant d'un réseau social à un autre pour me tenir au courant des actualités. Je ne manquais pas de tomber sur quelques photos de Charles et moi-même, prises à notre insu devant l'hôtel. Les gros titres indiquaient le nouveau flirt en vue du monégasque, n'omettant pas au passage de mentionner Charlotte comme étant la fille la plus "cocue du moment". Je soufflais, qu'est-ce qu'ils pouvaient m'agacer ces paparazzis !
Ayant marre de scruter les ramassis de bêtises me concernant majoritairement, je pris le temps de mettre à jour mes réseaux sociaux, passant par ma biographie Instagram où je fis quelques modifications, ma photo de profil que je changeais ainsi que la story que je mis à jour.
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