Chapitre 43

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POV Charles

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POV Charles

Les bip bip des machines rythmaient mes journées depuis maintenant plusieurs jours. Je ne savais plus dissocier les bons des mauvais bruits. Le siège dans lequel j'avais pris place depuis hier me paraissait désormais familier et mes yeux ne quittaient plus la brunette dont la respiration commandait la mienne.

FLASH-BACK

Il est 2 heures du matin. Alors que je dormais profondément en vue de la course de demain, je me fais réveillé par un attroupement de personnes se trouvant dehors. Ma soirée avait été relativement rapide puisque, rejoint par Charlotte à l'improviste, j'étais du coup parti assez vite me coucher. Je devais voir Malia. J'aurais voulu voir Malia ... Nos plans n'avaient pas été aboutis et je n'avais pas voulu l'embêter plus par message, de crainte qu'on se prenne la tête à ce sujet. 

J'étais sous les draps pensant me rendormir quand la porte de ma chambre s'ouvrit faisant face à Charlotte avec un regard bizarre.

- Charlie, je crois qu'il y a un problème dehors.

- Comment ça un problème ? Fis-je me relevant sur mes coudes à l'entente des paroles de la jeune femme.

- J'ai vu des gens courir dehors, j'ai cru apercevoir Pierre ...

- Quoi ?!

Il ne m'en fallut pas plus pour me faire lever directement. Si Pierre était levé et dehors à cette heure-là, c'est qu'il se passait quelque chose de grave. Je pris les premières fringues que je trouvais autour de mon lit, passant devant Charlotte qui était à l'entrée de ma chambre.

- Où tu vas ? Me demanda t-elle.

- Je vais voir ce qu'il se passe dehors maintenant que je suis réveillé.

La monégasque soufflait à ma réponse. Mon regard vint à la rencontre de ses yeux, perdus dans le vide.

- Je reviens, je n'en ai pas pour longtemps. Je veux juste m'assurer que tout va bien ok ?

Charlotte souriait doucement, acquiesçant au passage. Elle retourna s'asseoir vaquant sur son ordinateur. Je fronçais les sourcils, elle travaillait encore tard pour une étudiante en architecture. Je pris une veste au passage sur la chaise puis sortis de mon motor-home.

Mon cœur fit un arrêt quand l'odeur de fumée vint chatouiller mes narines à peine un pas dehors. Quelque chose était en train de brûler, la question était de savoir ce que c'était. J'avais un mauvais pressentiment. Je voyais certains curieux courir vers la direction de la fumée. Je pris le même chemin. Mon cœur battait anormalement vite.

Dans ma tête, tout se bascula lorsque j'aperçus la zone d'où la fumée provenait. Les motor-homes de chez Redbull. Mes pas vinrent s'accélérer aussi vite que mon cœur sans que je m'en aperçoive. Ce qui devait au départ se faire en marchant se retrouva être fait en courant. Putin, c'est Malia. C'est le motor-home de ma Malia qui est en train de cramer !

Vivre et non survivreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant