Chapitre 49

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POV Malia

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POV Malia

On dit souvent que l'alcool délie les langues et aide à nous désinhiber. C'est le cas chez moi. Ca lève toutes les barrières possibles. Notamment celle de la timidité. De la pudeur. De la gêne...

Je n'avais pas forcément bu autant que ça, mais le peu de boisson alcoolisée ingurgitée ce soir m'était clairement monté à la tête. Je me sentais revivre, joyeuse et le fait d'avoir passer une petite heure avec mes amis les plus proches m'avait grandement aidé.

J'étais dans la salle de bain désormais, en compagnie du monégasque qui me regardait actuellement avec un sourire espiègle.

Je ne savais même pas ce que nous étions. Lui et moi. Amis ? Amants ? Amoureux ? ... Telle était la question qui trottait dans ma tête. Mais je sais une chose, c'est que ce soir cela allait être mon amant, quoiqu'il m'en coute.

TW : scène Lemon. Je ne suis pas responsable de ce que vous comprenez dans les prochaines lignes. Certains propos à caractère sexuel peuvent parfois choqués les plus jeunes d'entre vous. Si cela est le cas, veuillez passer jusqu'aux prochains TW.

Mes affaires étaient de trop. Alors que la douche m'appelait, je me retournais face au monégasque qui se trouvait à l'encadrement de la porte de la salle de bain.

- Bon tu te décides à venir ou faut que je vienne te chercher ?

- C'est une menace Melle Bianchi ? Me fit le monégasque en arquant un sourcil tout en gardant son sourire espiègle accroché à ses fossettes depuis plusieurs minutes.

- Peut-être as-tu besoin de motivation mon cher ... lui dis-je avant de faire tomber ma veste à mes pieds.

Charles ne répondit rien. Son sourire était toujours présent sur ses lèvres. Il attendait sûrement la suite. J'avais envie de lui. Je ne pouvais le nier. Et j'étais bien décidée à ce que lui aussi. Je continuais à me déshabiller tout en le regardant bien droit dans les yeux. Une par une, mes affaires quittèrent mon corps pour atterrir sur le sol. Le sourire du monégasque avait quitté ses lèvres et ses si beaux yeux que j'aimais tant regarder me fixaient désormais sans relâche.

Je me retrouvais désormais en sous-vêtements face au monégasque qui n'avait toujours pas bouger d'un poil. J'étais décidée et il allait cédé. Alors que nous étions séparés de quelques mètres entre lui et moi, je comblais les quelques pas afin de me rapprocher de lui.

- Ba alors Mr Leclerc, je ne t'entends plus, t'a perdu ta voix ? Lui dis-je tout en souriant.

Je sentais son souffle chaud et rauque dans le silence qui s'installait désormais dans la salle de bain. J'avais quasiment autant de vêtements que lui. Nous jouions désormais à part égale. Je posais mes mains fraîches sur son torse dénudé bien décidée à le faire craquer. Mon index partait du haut de ses pectoraux traçant tout doucement ses lignes abdominales. Je faisais tout cela tout en le regardant lui. Il se pinçait les lèvres, essayant de se concentrer sur un point fixe sur mon visage, comme s'il ne voulait pas craquer à ma demande. 

Vivre et non survivreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant