Chapitre 54

490 33 4
                                    

PV Malia

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

PV Malia

La tête baissée sur le hublot de l'avion, je regardais silencieusement les nuages défilés devant mes yeux. Mon retour s'était précipité après Singapour. Je ne voulais pas assister au grand prix du Japon, surtout avec la situation pesante. J'avais donc demander à rentrer et mon père m'avait envoyé un jet. Carla m'avait supplié de rester mais elle avait fini par comprendre que ma présence sur les paddocks n'allait pas amené plus de choses hormis des problèmes.

Quant aux garçons et notamment Charles, je ne l'ai pas revu depuis la fois où il a passé la porte de la chambre d'hôtel de ma meilleure amie. Carla s'était empressée de me dire qu'il fallait qu'il digère mes aveux. Mais malheureusement, pas un seul message depuis notre conversation. Carla l'avait prévenu que je repartais directement. Max m'avait appelé peu de temps avant que je prenne l'avion pour me demander si ca allait. J'avais vite compris que les garçons s'étaient parlés entre eux mais j'avais apprécié son geste. Beaucoup le sous-estiment mais je n'ai jamais vu un aussi grand cœur derrière cette carapace de brute.

Le trajet fut long mais je pus aisément dormir, sûrement à cause de mes nerfs mis à rude épreuve. Je venais d'arriver sur le sol niçois où mon père devait m'attendre comme prévu. Je n'oubliais pas aussi de prévenir Carla de mon arrivée malgré le décalage horaire. Il était actuellement 17h35 à Nice, elle devait donc dormir à poings fermés vu que nous avions 7 heures de décalage.

- Malia !

A peine sortie que mon père m'attendait les bras ouverts avec un grand sourire sur le tarmac. De loin, je m'apercevais de la compagnie de deux mecs baraqués, lunettes sur le nez. Je fronçais les sourcils. Même si mon père m'avait habitué à avoir des gardes du corps en raison de la fondation, je ne me rappelais pas de la tête de ces derniers dans son équipe. Néanmoins, je répondis à l'accolade de mon père en le serrant à mon tour dans les bras profitant du moment de gentillesse qu'il m'offrait.

- Tu as fait bon voyage ? Me demandait-il ne me quittant pas du regard.

- Oui ca peut aller, je lui répondis d'un sourire ne voulant pas le contrarier de quoique ce soit.

Nous arrivions à sa voiture. Je tenais mon sac avec mes affaires de boulot d'une main, ma petite valise de l'autre. Qu'elle ne fut pas ma surprise de le voir de lui-même la prendre pour la ranger dans le coffre avant de m'ouvrir la porte pour être invitée à m'asseoir. D'accord, qui êtes-vous et qu'avez-vous fait de mon père ? Je ne me fis néanmoins pas prier et vins m'asseoir à l'arrière attendant qu'il en fasse de même. Je fis signe au chauffeur de mon père, lui souriant en guise de bonjour ce qu'il me rendit aimablement.

La cloison entre nous et le chauffeur vint s'actionner lorsque mon père rentra à son tour dans la voiture.

- Tu dois sûrement être fatiguée, je vais te laisser te reposer. Je vais te ramener à la maison.

Vivre et non survivreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant