Chapitre 32

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Je me réveillais difficilement de la nuit relativement courte que je venais de passer, enfin si nuit était le bon terme, j'aurais appelé ça plutôt une sieste ... Lorsque je m'étais couchée, j'avais oublié de fermer les rideaux de ma chambre d'hôtel. Les rayons du soleil persistaient donc à travers la baie vitrée, ce qui réchauffait la température de la pièce. Cela me motivait à me lever malgré le manque de sommeil palpable. Cela promettait d'être une bonne journée au vue du ciel que je pouvais apercevoir depuis mon lit.

Je baillais mais il s'agissait d'être efficace aujourd'hui puisque je repartais pour Londres dans quelques heures et j'avais encore les dossiers de mon père à rendre pour la fondation. La solution miracle à mon état d'endormissement était radicalement la douche. Je me motivais donc à me lever direction ma salle de bain pour prendre une douche rapide mais efficace.

Le jet d'eau chaude qui venait couler sur mon corps me faisait le plus grand bien. La nuit avait été courte et je rigolais encore de la fin de cette dernière. L'avantage de jouer Sam dans ce genre de soirées, c'est que vous assistez à beaucoup de scènes dont seule vous aller vous rappeler de cette dernière.

FLASH-BACK

- Allez Charlie, encore quelques marches et tu y es ! Disais-je au monégasque qui galérait à monter les dernières marches qui menait à son appartement. C'était néanmoins un sacré poids mort à cause de l'alcool !

- Plus jamais je picole à suivre ton mec et Lando, grogna t-il se prenant la tête avec ses mains pendant qu'il montait tant bien que mal les marches avec moi.

- Max n'est pas mon mec Charles, tu soûles à être en boucle sur le sujet ! lui sifflais-je entre mes dents pendant qu'on finissait enfin de monter les dernières marches.

Le jeune homme me regardait droit dans les yeux lorsque je lui répondis au tac au tac. Il se tenait à moi comme s'il ne tenait plus l'équilibre, l'alcool lui embourbant sûrement un peu trop les méninges.

- J'aime pas le savoir aussi proche de toi alors que vous vous connaissez depuis peu, me dit-il se rapprochant de moi. Je sentais l'alcool émané de sa bouche au fur et à mesure qu'il se rapprochait de moi, me prouvant encore une fois qu'il était temps pour lui d'aller se coucher.

- On est amis Charles, rien de plus. C'est un chouette garçon avec qui je m'entends très bien, finissais-je par lui dire en prenant ses deux bras pour l'amener vers la porte de son appartement.

Le monégasque ne devait pas forcément être d'accord avec moi puisqu'il vint se rapprocher de moi jusqu'à être collé au mur adjacent de sa porte d'entrée.

- J'ai le droit à mon bisous ? Me fit-il avec un sourire espiègle. Il faisait sa moue de bébé mais il était loin d'être innocent.

- En quel honneur tu veux un bisous ? Lui demandais-je arquant un sourcil, rigolant au passage. J'étais coincée entre lui et le mur, mais le jeune homme n'étant pas sobre du tout, il était difficile pour ce dernier de se trouver droit sans vaciller.

- Je t'ai pas vomi dessus en montant les escaliers, me répondit-il en levant un doigt comme un premier de la classe à qui on doit une récompense.

J'éclatais de rire quant à la bêtise de Charles, il me fatiguait.

- Allez rentres idiot, ca va être dur le réveil sinon !

FIN DU FLASH-BACK

En y repensant, l'alcool ne réussissait à pas grand monde mais les pilotes de formule 1, c'était quand même quelque chose. Une fois la douche bien chaude prise, je pris le temps de prendre soin de moi avant d'aller prendre un petit-déjeuner en guise de déjeuner vu l'heure tardive. Il fallait ensuite que je ne tarde pas afin de travailler sur les dossiers de mon père, les déposer à la fondation et me rendre ensuite à l'aéroport de Nice direction Londres.

Vivre et non survivreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant