Chapitre 26

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Kostas est parti aux Etats-Unis, me laissant seule pendant plusieurs jours. Il avait l'air très préoccupé par son client américain. J'espère que ça va bien se passer et qu'il reviendra de bonne humeur.

Pour la première fois, je suis angoissée par mes moments de solitude. Mon amant m'a rassuré en me confiant qu'en cas de déclenchement de l'alarme, toutes les portes et fenêtres sont déverrouillées. De plus, il m'a confié un téléphone ultra sécurisé avec seulement son numéro de téléphone. Je ne peux contacter personne à part lui.

Nous nous parlons tous les jours pour prendre des nouvelles. Je sais que son affaire avance bien et que son client va bientôt signer le nouveau contrat.

J'aurais pu m'enfuir d'ici en faisant de la fumée sous l'alarme, mais je ne vais pas le faire parce que je n'en ai pas envie et que je ne sais pas s'il y a des objets qui me permettront de faire une chose pareille.

Nous sommes samedi matin et Kostas va bientôt revenir. Je me suis vraiment ennuyée en son absence, même avec de quoi m'occuper.

Les seuls moments où je me sens bien c'est quand mon amant m'appelle. C'est la seule personne avec qui je peux discuter.

Il est vrai que les êtres humains ne peuvent pas vivre sans un contact avec un autre Homme, sous peine de perdre la raison.

Je ferme les yeux quelques secondes avant de me regarder à nouveau dans le miroir. J'ai choisi une robe à fleur que je n'ai jamais porté ici. Elle met en avant ma silhouette et me va parfaitement au teint.

Un son musical parvient à mes oreilles. La machine à lavée est terminée. Je vais étendre mon linge dans le garage où deux cordes sont greffées sur les murs.

Le soleil est assez haut dans le ciel lorsque j'entends une voiture se garer dans l'allée. Le silence qui règne dans cette maison isolée est assourdissant et me permet d'entendre le moindre bruit.

Je passe mes mains sur les plis de ma robe puis je me dirige vers l'entrée. J'entends la portière s'ouvrir et je vois une silhouette derrière la porte.

Mon cœur bat de plus en plus vite. Je ne comprends pas, cela fait à peine cinq jours que Kostas est parti. Il n'aura pas du tout changé sur un moment aussi court.

La porte s'ouvre et les rayons du soleil se reflètent sur le visage lumineux de mon amant. Mon cœur manque un battement en le voyant.

Il me sourit comme s'il était soulagé de me voir. Je ne sais pas quoi faire alors je reste ici sans bouger.

Heureusement pour moi, il se rapproche. Je suis presque déçue de ne pas être embrassé sur la bouche mais sur la joue.

- Bonjour, commence-t-il d'une voix douce. Tu es très jolie.

- Merci, je réponds timidement en rougissant.

Il me caresse le bras avant d'aller dans le garage. Je l'entends utiliser la machine à laver. Ensuite, il va dans son bureau pour ranger sa mallette en cuir. Je le suis dans la chambre puis je le regarde ranger son sac de voyage.

- Qu'allons-nous faire aujourd'hui ? je demande.

- Nous prendrons mon yacht pour faire un tour en mer, répond-il en souriant.

J'écarquille les yeux de surprise. Je ne devrais pas réagir comme ça. Bien sûr qu'il en possède un, tous les riches en possèdent.

- Ce serait vraiment super, j'ai envie de voir la mer, je lui confie.

- Ne sois pas surprise, il n'est pas très grand. Je suis riche mais pas au point de pouvoir me permettre d'avoir des bateaux a plus de vingt millions d'euros.

Une divine tortureOù les histoires vivent. Découvrez maintenant