Tome 5 - En vol avec les Potter

Chapitre 6 : La main

Chapitre 6 : La main
(Albus)

Le lendemain matin, Albus se réveilla aux aurores pour s'assurer qu'il n'avait rien oublié de mettre dans son sac et, bien sûr, pour se préparer durant un long moment. Il se coiffa avec le plus grand soin et, une fois prêt, vers sept heures du matin, il entra dans la chambre de ses parents afin de réveiller son père.

« Debout, papa, tu dois m'emmener chez Scorpius ! s'exclama Albus en lui donnant un coup sur la tête. Maman, ton Portoloin pour l'Argentine ne doit pas partir dans une heure ?

— La ferme, dirent Harry et Ginny de la même voix endormie.

— Comment osez-vous ? s'offusqua Albus, très vexé. Allez, papa, il est déjà très tard... si tu n'es pas dans la cuisine dans dix minutes, j'irai seul.

— J'arrive, grogna Harry en attrapant ses lunettes sur sa table de chevet. Et si tu me frappes encore pour me réveiller, je t'assure que je te lancerais un mauvais sort dont tu ne te remettras pas de sitôt...

— Est-ce une proposition de duel, papa ? se réjouit Albus.

— Non, c'est une menace, rétorqua Harry sur le ton de l'évidence. Allez, descends, j'arrive. »

Albus soupira et sortit de la chambre de ses parents puis fut aussitôt bousculé dans le couloir par James qui sortait de sa chambre, juste à côté.

« Fais un peu attention à ma personne ! s'outra Albus en se frottant l'épaule.

— Déjà réveillé ? s'étonna James. Ah oui, c'est vrai, tu vas chez Scorpius ! Alors, vous allez faire quoi ? ajouta-t-il avec un sourire moqueur.

— Hé bien, diverses activités, répondit Albus. Il a une somptueuse bibliothèque, un très grand lac, de beaux jardins...

— Je ne t'ai pas demandé de me décrire sa maison, je t'ai demandé ce que vous alliez faire ! fit remarquer James en essayant de bousculer Albus pour passer devant lui alors qu'ils allaient emprunter les escaliers.

— Ne me pousse pas ! »

James ricana, pivota et disparut dans un bruyant « CRAC », se retrouvant au bas des escaliers, le regardant descendre d'un air supérieur.

« Quand je pourrais transplaner, je t'assure que je ferais de ta vie un enfer, le menaça Albus.

— En attendant, tu ne peux rien faire, se moqua James. Alors, vous allez faire quoi Scorpius et toi ? Le petit Busbus va-t-il devenir un grand garçon ?

— Je t'en pose, moi, des questions ? s'agaça Albus en s'installant sur une chaise dans la cuisine. Et, pour ton information, je suis un jeune homme respectable, j'ai des valeurs et... ferme-la, malotru ! fit-il en le voyant ricaner de plus belle. Prépare-moi donc un café le temps que papa daigne descendre, veux-tu bien ?

— J'ai une tête à savoir préparer du café ? fit James en sortant des paquets de gâteaux d'un placard. Tu en veux ?

— Non, je mangerais chez les Malefoy, Scorpius m'a dit que leurs elfes vont nous préparer un brunch.

— La chance ! s'exclama James en déchirant l'emballage de son paquet de gâteaux. Bon, ils font quoi, papa et maman ? soupira-t-il. J'ai faim, moi !

— Tu es en train de manger, lâcha Albus en le montrant avec évidence d'un signe de la main alors qu'il s'empiffrait déjà.

— Cha'ch'est pas le 'ptidej' de ré'ch'istance, rétorqua James la bouche pleine.

— Je me demande comment Ariel fait pour ne pas être dégoûtée par toi » commenta Albus en le jaugeant du regard.