Chapitre 13 : Le roi de la forêt

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Chapitre 13 : Le roi de la forêt
(Lily)

    Ils n'étaient arrivés au campement de la Coupe du Monde que depuis deux jours que James et Albus passaient tout leur temps à se plaindre parce qu'Ariel et Scorpius n'étaient pas encore arrivés. Lily les trouvait de plus en plus ennuyants. Ils étaient là pour assister à des matchs, ils devraient se réjouir au lieu de se plaindre !

    En fin d'après-midi, ils se rendirent enfin au stade pour assister au dernier match des quarts de finale qui opposerait le Japon au Tchad. L'Irlande, le Brésil et le Nigéria étaient déjà qualifiés pour les demis-finales.

« À mon avis, c'est le Japon qui va gagner, lâcha Lily en suivant son père et ses frères vers la loge VIP après que leur mère se soit éloignée en direction de la loge presse.

— Moi, je... commença Albus.

— Oui, on sait, Al, l'interrompit Lily en soupirant, tu veux toujours soutenir une équipe différente de nous parce que tu es si torturé et tellement pas comme les autres... Tu sais comment on appelle les gens comme toi dans mes livres ? Une Mary Sue. Ou un Gary Stu.

— J'allais dire que j'étais d'accord avec toi, se vexa Albus. Et je ne sais pas ce que sont ces appellations mais je ne les aime pas du tout et je les réfute avec effet immédiat. En tout cas, je disais que les japonais ont des très bons balais, les Yajirushi, ça veut dire Flèche pour ceux qui ne sont pas doués en langues, et...

— Les Éclairs de Feu sont meilleurs, intervint Harry.

— Papa, on sait que tu ne jures que par les Éclairs de Feu mais ça ne fait pas de mal de s'intéresser aux balais des autres pays rien que pour ta culture, répliqua Albus.

— Je m'y intéresse, se défendit Harry en leur faisant signe d'entrer les premiers dans la loge. Je lis tous les numéros de Balai-Magazine.

— Georgina !!!! s'écria Albus en se précipitant dans la loge, s'écroulant au sol tandis que James éclatait de rire.

— Tu lui as fait un croche-pied ? demanda Lily à James en fronçant les sourcils tandis qu'Albus se levait, les joues rouges, avant de s'avancer prudemment vers Georgina Glitz-Parkin, son mari Eddy Parkin et leur fille Éloïse Glitz-Parkin.

— Pas du tout, répliqua James. Pour qui tu me prends ?

— C'est un plaisir de vous revoir, Georgina, fit Albus en tendant une main à sa plus vieille (littéralement) amie, l'ancienne attrapeuse des Harpies de Holyhead, qui se contenta de le jauger du regard.

— Tu ne m'écris jamais, lâcha Georgina en croisant les bras.

— J'ai eu beaucoup de travail, dernièrement, se défendit Albus. J'avais mes BUSE, cette année, saviez-vous que j'ai été deuxi...

— Éloïse, peux-tu dire à cette sous-personne ce que nous pensons de lui ? souffla Georgina à sa fille.

— Sous-idiot ! fit la petite blonde de trois ans en le pointant du doigt avec un sourire à la fois sadique et très mignon.

— Mais... commença Albus, les larmes aux yeux. Je... qu'est-ce que...

— Tu as oublié son anniversaire, la semaine dernière, soupira Eddy en levant les yeux au ciel. Ça lui passera, ne t'en fais pas.

— Oh ! réalisa Albus en portant une main à sa bouche, visiblement choqué par son indélicatesse. Je suis vraiment désolé, Georgina, je n'étais pas chez moi, je...

— Eddy, bonjour, fit Harry en tendant une main à l'ancien attrapeur des Vagabonds de Wigtown. On va aller s'asseoir, Al, viens, nos places sont... »

Tome 5 - En vol avec les PotterOù les histoires vivent. Découvrez maintenant