Tome 5 - En vol avec les Potter

Chapitre 54 : La vie tr... dramatique des Potter

Chapitre 54 : La vie tr...dramatique des Potter
(Note : Point de vue général)

« C'est une bibliothèque, ici, malheureux ! s'exclama Albus en donnant un coup de livre sur la tête de Scorpius qui s'était affalé sur lui pour l'embrasser alors qu'ils étaient installé sur leur fauteuil habituel.

— Mais on a fini tous nos devoirs, se plaignit Scorpius. Et mon père ne vient jamais ici, il travaille dans son bureau !

— Es-tu certain d'avoir fini tes devoirs, Scorpius ? Tu as pratiqué les derniers sortilèges de métamorphose qu'on a vu en classe ? Tu sais ce que ta tante a dit, au nouvel an, tu as un peu plus de mal avec la métamorphose humaine !

— Je m'en sors très bien, assura Scorpius en sortant sa baguette pour la pointer vers son nez. Regarde ! Amplinares ! »

    Son nez fin mais pointu s'allongea aussitôt d'une quinzaine de centimètres et Albus se retint de se moquer de son apparence.

« Tu viens de prouver ce que ta tante dit, ta métamorphose est réussie mais trop grotesque, il faut un peu de finesse, répliqua Albus en essayant de se montrer le plus juste possible.

— Ça me servirait à quoi de toute façon ? marmonna Scorpius. Finite ! Si je veux changer d'apparence, j'ai seulement à te demander de me préparer du Polynectar ! Ou à te demander directement de me lancer un sort ! On est tout le temps ensembles de toute façon !

— C'est mieux de savoir le faire soi-même. Tu es très doué en métamorphose, en plus, tu as seulement besoin d'entraînement, la métamorphose humaine est la plus compliquée... à part Rose et moi, tu es le meilleur de la classe... Enfin, crois-moi bien quand je te dis que la métamorphose humaine tombera forcément aux ASPIC...

— Albus, rappelle-moi QUAND sont les ASPIC ?

— Hum... dans un an et cinq mois environ car nous n'avons pas encore les dates officielles, répondit Albus. Tu ne le savais pas ?

— Si, et c'est là que je veux en venir. Un an et cinq mois ! Si tu crois que je me fiche des ASPIC à l'heure actuelle...

— Il faut absolument que je prépare un planning de révisions, réalisa Albus désormais très inquiet. Je ne me rendais pas compte que c'était déjà si proche !

— Albus, je vais te pousser par la fenêtre si tu continues...

— Tu n'oserais pas, tu m'aimes trop pour ça, lança Albus avec un sourire en s'approchant de lui dans le but de l'embrasser.

— Ah, non, non, malheureux, c'est une bibliothèque ici ! s'éloigna Scorpius.

— Scorpius ! se frustra-t-il.

— C'est agaçant, n'est-ce pas ? sourit son petit-ami.

— Très bien, puisque c'est comme ça, j'allais justement t'autoriser à te servir du baume à lèvres que mon oncle George nous a passé, maintenant que tu m'as expliqué à quoi ça servait vraiment, mais j'imagine que je vais abandonner cette idée vu que tu ne souhaites pas m'embrasser...

— Ah ouais ? fit Scorpius en haussant un sourcil, amusé. Ici ? Maintenant ?

— Hein ? paniqua Albus qui parlait plus qu'il ne comptait agir. Non, ça ne va pas ! Pas ici ! Tu as vu toute la luminosité ?! Et, encore une fois, c'est une bibliothèque, nom d'un chaudron !

— Je savais que tu bluffais !

— Je ne bluffais pas » mentit Albus.

    Il pensait qu'après avoir avancé d'un pas dans leur relation, il serait soudainement devenu beaucoup plus à l'aise mais il se leurrait complètement. En fait, c'était même pire parce que, toutes les quinze minutes, il se rappelait qu'ils ne s'étaient pas seulement caressés la joue et c'était très perturbant.