Chapitre 15 : Demi-finale

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Chapitre 15 : Demi-finale
(Albus)

« Ça fait, au moins, une heure que je vous cherche dans la forêt ! s'exclama Albus en entendant les voix d'Ariel et de James derrière un arbre. PAR MERLIN, MAIS HABILLEZ-VOUS ! »

Fort heureusement pour lui, ils avaient seulement retiré leurs t-shirt.

« Vous êtes des sauvages ! se scandalisa Albus. Faire ça dans la forêt !

— Faire quoi ?! souffla désagréablement Ariel. On s'embrassait, c'est tout.

— Ariel, mets ton t-shirt ! s'exclama Albus sans avoir, toutefois, le bon sens de détourner le regard.

— Tu n'as jamais vu un soutien-gorge, Albus ? dit-elle d'un ton las. Tu m'as vu en maillot de bain, un milliard de fois, c'est exactement pareil !

— Non, ce n'est pas pareil, répliqua Albus en croisant les bras. Alors, vous faites quoi ? À part ce qui est évident, ajouta-t-il avec une grimace tandis qu'Ariel remettait son t-shirt. Ah, oui, vous étiez en train de boire ! Tu as du vin dans ton sac, Ariel ?

— Combien de fois je dois te dire que mon sac n'est pas un bar !

— Ton sac est un bar à whisky, corrigea Albus en s'installant en face d'eux. Alors, on fait quoi ?

— Comment ça, on ? fit James en haussant un sourcil.

— Bah, vous n'allez pas me laisser tout seul, répliqua Albus sur le ton de l'évidence. Le match Brésil—Japon n'est que dans quatre heures ! J'ai déjà salué Gonçalo Flores, bien évidemment, nous sommes de grands amis, maintenant » ajouta-t-il en se redressant dignement.

Il avait réussi à demander un autographe (Gonçalo avait signé sa toute nouvelle figurine qu'il avait acheté la veille !) comme la fois dernière, et il avait également réussi à lui souhaiter bonne chance. Tout cela après quinze minutes à être incapable de parler. Mais cela, il ne le leur dirait pas, cela avait été suffisamment embarrassant de se ridiculiser, une nouvelle fois, devant sa mère mais surtout devant l'incroyable Gonçalo Flores !

« Regardez, mon autographe, lâcha Albus en sortant sa figurine de sa poche. J'ai dit regardez, pas touchez ! s'exclama-t-il en les voyant tendre leurs mains pour l'attraper.

— Et où est l'autographe ? demanda Ariel.

— Ah ? Oui ! Sur son pied ! fit Albus en le lui montrant. Voilà ! Alors, on fait quoi ? »

Il remarqua qu'Ariel portait la bague que James lui avait acheté et allait faire un commentaire dessus avant de se raviser. Ariel n'aimerait peut-être pas savoir qu'il trouvait ce concept de promesse complètement idiot. Ou plutôt, il le lui dirait lorsque James ne serait pas là pour l'entendre. Il ne voulait pas le vexer.

« Vivement que Scorpius arrive, soupira Ariel. Il vient quand ?

— Dans quatre jours, une heure et trois minutes, répliqua Albus. C'est beaucoup trop long ! J'ai déjà repéré l'endroit où ils vont installer leur tente...

— Tu n'as pas passé trois semaines chez lui ?! fit remarquer Ariel.

— C'est passé beaucoup trop vite » rétorqua Albus.

Cela ne faisait que six jours qu'il n'avait pas vu Scorpius et il avait l'impression que cela faisait une éternité ! En plus, étant beaucoup trop loin, il ne pouvait pas vraiment lui écrire car sa chouette aurait mis beaucoup trop de temps à arriver à destination et à lui apporter une réponse. Sejam avait dû rester chez eux.

« J'ai convaincu papa et maman de nous emmener faire du tourisme, demain avant le match Nigeria—Irlande, les informa Albus. Tes parents veulent bien se joindre à nous, Ariel, précisa-t-il. Rose et Hugo seront là, aussi, parce que notre oncle Ron et notre tante Hermione arrivent demain matin très tôt. Les pauvres vont rater le match du Brésil... Enfin, on ira faire du tourisme en transplanant ! Enfin, transplanage d'escorte pour nous, les mineurs...

Tome 5 - En vol avec les PotterOù les histoires vivent. Découvrez maintenant