Chapitre 26 : Retour à l'école

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Chapitre 26 : Retour à l'école
(Albus)

« Il ne sait même pas ce qu'il doit faire, l'abruti, pesta Albus à voix basse en regardant Colin Crivey qui ne disait pas un mot et qui laissait Niniel Pattinson expliquer aux nouveaux préfets ce que l'on attendait d'eux. Comment il a pu être préfet-en-chef, hein ? Tous les garçons de septième année ont refusé avant ou quoi ?

— Al, tais-toi, il est très gentil, le réprimanda Rose.

Gentil, répéta Albus avec un rire dédaigneux. Il est stupide, oui. Je vais expressément prendre rendez-vous avec la directrice pour me plaindre de son choix dès demain. J'irai même la voir juste après le buffet... c'est une situation d'urgence...

— Al, n'en fais pas toute une histoire, ça ne sert à rien, c'est comme ça, marmonna Ariel.

— Thomas-Finnigan, j'aimerais bien que tu ne parles pas en même temps que moi » intervint Niniel en croisant les bras.

    Ariel la jaugea du regard puis se tourna, à nouveau, vers Albus.

« Tu as raison, c'est inacceptable, souffla-t-elle.

— J'ai toujours raison, fit remarquer Albus.

— Albus, je pense que ça vaut aussi pour toi, fit remarquer Colin.

— Si Pattinson a quelque chose à me dire, elle peut me le dire elle-même, lâcha Albus d'un air innocent et hypocrite. Je ne crois pas t'avoir interrompu, Colin, étant donné que tu ne t'es même pas encore donné la peine de nous... éblouir avec tes talents d'orateur... »

    Quelques préfets de Serdaigle, dont Gentiana Ollivander, étouffèrent des rires approbateurs et Albus se redressa dignement, balayant le compartiment d'un regard supérieur pour mettre au défi quiconque de lui dire quoi que ce soit. Il savait bien que tout le monde le respectait et l'admirait beaucoup trop pour oser s'attirer son courroux.

« Ça ira pour aujourd'hui, soupira Niniel. Pensez à surveiller un peu ce que font les élèves dans le train. On se retrouve lundi à vingt heures pour la prochaine réunion...

— Où ça ? demanda Colin.

— Là où vont les préfets, répondit Albus en cachant très mal son air moqueur. Mais ça, bien sûr, il aurait fallu que tu sois préfet pour le savoir... Ariel, Rose, on s'en va, ajouta-t-il d'un ton impérieux en se levant.

— Je ne suis pas ton chien, Al, ronchonna Rose en le suivant tout de même, ça marche peut-être bien avec Ariel et votre chihuahua mais...

— Scorpius n'est pas un chihuahua ! se vexa grandement Albus en sortant dans le couloir. Et même s'il l'était, c'est toujours mieux qu'être un pitbull... Enfin, tu partages un compartiment avec nous ou non ?

— Non, répliqua Rose d'un ton las en montrant Elzimaël Abercrombie qui sortait également du compartiment des préfets. On va rejoindre Polly.

— Amuse-toi bien avec tes idiots d'amis, répliqua Albus en haussant les épaules avant de regarder Ariel.

— Oui, Al, je viens avec toi et, ne t'inquiètes pas, mon téléphone portable fonctionne dans le train, je serai occupée et je n'aurai pas besoin de vous tenir la chandelle...

— Ça te va bien de dire ça, lâcha Albus en levant les yeux au ciel. Entre toi et moi, il n'y a qu'une seule personne qui enfonce sa langue dans l'oesophage de son petit-ami en public...

— Albus Severus Potter ! s'exclama Ariel en lui donnant un coup dans les côtes. C'est dégoûtant dit comme ça !

— Aïe ! Pour ta parfaite information, ce n'est pas seulement dégoûtant dit comme ça, c'est également dégoûtant d'assister à ce genre de scènes ! »

Tome 5 - En vol avec les PotterOù les histoires vivent. Découvrez maintenant