Chapitre 39 - Conséquences

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Tw : VIOLENCE, MUTILATION !

Nathanaël

Un taxi s'arrête devant nous alors que nous sommes en pleine discussion avec les potes.

– Alors on fait comme ça, acquiesce Kaylee, lovée contre Shiro.

Sérieusement, je crois que je n'ai jamais vu un couple aussi mignon depuis... Ben jamais, en fait.

Je jette un regard à Léonie qui est la première concernée par la conversation et je la surprends en pleine contemplation sur le couple que forment nos deux amis.

Je lui donne un gentil coup de coude pour la ramener parmis nous et elle cligne ses yeux.

– Euh ouais ouais, répond-elle mécaniquement mais je doute qu'elle ait été vraiment attentive à ce qui s'est dit.

Pour vous éclairer, avec Shiro et Kaylee nous nous sommes mis d'accord pour protéger Léonie. Empêcher Aurélia de l'approcher au cas où cette idiote passerait outre mes ordres. Bien évidemment, je serai toujours le premier à veiller sur elle mais dans les cas où je ne pourrai pas, je serai bien plus rassuré en sachant que soit Shiro ou Kaylee ou encore les deux en même temps seront avec Léo.

– Bon, nous ferons bien d'y aller, le taxi ne va pas nous attendre éternellement, j'interviens.

– Ok, on se capte sur WhatsApp ce weekend, lance Kaylee.

– A lundi, j'acquiesce en ouvrant la porte arrière.

Après un signe de la main, Léo disparaît dans la voiture et je la rejoins.

– Pouvez-vous nous conduire à cette adresse ? je lance au conducteur.

Il hoche la tête et démarre pendant que je boucle ma ceinture en me recalant dans mon siège.

Au bout de quelques minutes de route, le silence uniquement percé par la radio, je finis par tourner la tête vers ma voisine, que je trouve un peu trop muette pour ce soir.

Encore une fois, je la surprends en pleine contemplation de l'extérieur par la fenêtre et je fronce les sourcils.

– Léo ?

Pas de réponse.

Je soupire.

– Ok, tu m'en veux toujours en fait...

Silence.

Je me frotte les yeux et farfouille dans mes cheveux, n'insistant pas plus pour le moment. Nous ne sommes pas seuls et je n'ai aucune envie de fournir des potins que le mec pourra raconter à ses collègues sur la vie trépidante de Léonie.

Quand le taxi nous dépose devant la maison, Léonie est la première à sortir pendant que je règle la course. La voiture se barre et je rejoins la fuyarde qui est bloquée devant la porte fermée car j'ai la clé.

Je débarre la porte d'entrée puis ouvre et nous entrons. Elle se précipite d'enlever son blouson mais je suis plus rapide et j'anticipe sa prochaine fuite. Je l'empêche d'aller plus loin en attrapant sa main et elle se fige.

– Va vraiment falloir que tu apprennes à parler, Picasso...

Elle me surprend à enfin me répondre :

– J'ai assez parlé pour ce soir et des vies entières.

Tranchant, voilà comment est son ton.

Je la relâche mais elle ne s'échappe pas. Elle pivote sur ses talons pour me lancer un regard plus noir que la nuit elle-même.

LOVE NIGHT (TERMINÉE)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant