« J'ai fait la magique étude Du Bonheur, que nul n'élude » d'Arthur Rimbaud.
Un sifflement venant de l'extérieur me réveille ce lundi matin. Il est encore tôt vu qu'il n'y a presque pas de lumière dans la chambre. Quand je regarde mon réveil, il affiche six heures et quart. D'habitude, je me lève vers sept heures pour commencer les cours à huit heures. Après quelques minutes de réflexion, je prends mon portable pour appeler Emi, il est sur messagerie. On se verra surement à midi et bien sûr ce soir.
Je me lève pour prendre une douche. Je n'aime pas trop rester longtemps sous la douche si je sais que j'ai cours. Je prends rapidement un café et j'allume mon ordinateur pour être plus efficace quand j'arriverai en cours. Je regarde mon emploi du temps et ouvre le cours de finances publiques que j'ai ce matin avec Monsieur le professeur Banaris et ensuite, j'avais le cours d'institutions européennes avec Monsieur le professeur Terier. J'ai déjà vu ce dernier à la faculté et j'ai même rougis devant lui. Je sens qu'il va falloir que je redouble d'effort pour passer inaperçue.
Juste quand je sors de mon appartement, je reçois un texto de Steph qui veut que je l'attende à la sortie du tramway. Je me mets en route assez tôt pour ne pas avoir beaucoup de monde jusqu'à la faculté. En sortant du tramway, je me fais bousculer par une jeune fille blonde qui me fait ensuite un clin d'œil. Je suis sûre de ne l'avoir jamais rencontré. C'est plutôt bizarre. Je m'assois pour attendre Steph. J'aime bien ses moments que je passe à regarder les gens, à écouter leur conversation, à scruter leur attitude. Je fais cela dès que je dois attendre quelqu'un ou quelque chose.
Steph arrive. Elle me fait la bise. Et après quelques banalités, nous nous mettons en route pour la faculté. Nous achetons un café avant d'aller s'installer dans l'amphithéâtre. Elle veut se mettre en plein milieu, alors que j'aurai bien voulu me mettre dans les derniers rangs. Après avoir sorti nos ordinateurs et les avoir allumés, nous nous mettons à bavarder.
Elle me raconte la soirée de samedi soir et me dit qu'elle regrette y être allé. Richard a finis complément bourré et il a dormi une grande partie du dimanche. Elle me raconte aussi qu'elle est en manque, qu'elle veut passer plus de moment intime avec lui, mais que ces derniers temps, elle a eu ses règles et le dimanche n'a pas été fabuleux.
Je n'ose pas lui parler de ce qui s'est passé avec Emilien et encore moins de mes cauchemars. Je lui raconte juste mon rendez-vous avec les étudiants du BDE (qu'elle ne supporte pas) et avec David. Dès que je lui parle de ce dernier, elle devient tout excitée. Elle est à la limite de sauter partout, même s'il y a du monde autour de nous.
- Bonjour à tous, commence Monsieur Banaris.
Je ne l'ai pas vu rentrer et s'installer à son bureau sur l'estrade. Il est habillé en costume noir et une chemise blanche avec le premier bouton détaché. Cela lui va à merveille. Je regarde autour de moi et me fait la remarque que la majorité des autres filles de notre groupe sont absentes. Huit heures, cela doit être trop tôt pour elle.
- Oh punaise ! Il est tellement sexy, s'écrie Steph.
Nous rigolons discrètement en mettant notre main devant la bouche pour ne pas se faire remarquer. Monsieur Banaris commence par se présenter. Il est professeur de droit public et responsable d'un master ridicule dont je n'ai jamais entendu parler. Je me pose d'ailleurs des questions. A quoi peut-il bien servir ? Il va nous faire les finances publiques au premier semestre et droit fiscal au second. Je pense que je vais apprécier ces deux matières, car c'est un professeur qui me parait très intéressant. Il commence son cours.
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Liaison dangereuse 1. Plus qu'un prof...
RomanceNotre destin peut être entièrement tracé, mais un événement, une personne peut faire basculer notre vie vers une destinée totalement différente. C'est ainsi qu'une jeune étudiante en droit va connaitre une liaison qui va définitivement changer son e...