Liaison dangereuse 1. Plus qu'un prof...

Chapitre 49

« On ne tourmente pas les arbres stériles et desséchés ; ceux-là seulement sont battus de pierres dont le front est couronné de fruits d'or » de Victor Hugo.

Je me réveille doucement en m'étirant un peu dans tous les sens. J'ouvre les yeux, la lumière m'éblouie. J'aperçois David accoudé à côté de moi. Il me regarde avec ses yeux tous mignons et son sourire sexy.

- Tu es réveillé depuis longtemps ? Je demande doucement en lui touchant les cheveux.

Il se laisse faire et m'embrasse doucement et rapidement en me saluant. Il ne répond pas tout de suite à ma question. Je n'aime pas cela. Il remet en ordre mes cheveux délicatement en finissant par me caresser le visage.

- Depuis que ton réveil a sonné dans ta chambre, finit-il par dire en soupirant.

Il sait que je vais mal réagir. Je n'aime pas que l'on me gêne dans mes emplois du temps. J'aime suivre une ligne dans ma vie. Et j'ai pris la résolution de refaire confiance à mon organisation. Mais cela commence mal. Il ne m'a pas réveillé. Je ne sais pas l'heure. Je ne sais pas si je vais finir ce que j'ai à faire aujourd'hui.

Je me lève très rapidement en me caressant les cheveux. Je marche rapidement dans la chambre. Mais je sais qu'il faut que je me justifie à David. Il ne va pas comprendre. Pourtant j'aimerai qu'il comprenne pour qu'il respecte un peu mieux cela.

- Pourquoi tu ne m'as pas réveillé, je crie.

Il se lève à son tour en me regardant bizarrement. Il s'approche de moi en prenant mes mains pour que je me calme. Les larmes commencent à couler sur mon visage. Il me caresse le visage pour essuyer mes larmes.

- Tu es fatiguée... Je voulais que tu dormes... Me dit-il calmement.

Je lâche ses bras en m'éloignant vers la salle de bain pour récupérer mes affaires. Il me suit de près même si j'aimerai qu'il ne vienne pas. J'ai besoin de tout organiser. J'espère que ma vie redevienne comme avant ou du moins qu'elle soit stable comme avant.

- Alexie... Ecoutes-moi, dit David avec une voix désespérée.

- Non, tu ne comprends pas. J'en ai besoin. Tu me donne beaucoup, mais... J'aurai besoin que tu respectes juste mon organisation, je hurle.

Il s'approche rapidement de moi et me prends les poignets pour que je le regarde dans les yeux. Il me demande de me calmer et souffle sur mon visage. Il sert mes poignets à tel point que j'ai mal. Il me fait un peu peur. Je ne comprends pas son attitude tout à coup. Je sais que j'en demande beaucoup, pour le peu que je lui donne, malgré qu'il dise le contraire.

- Alexie. Je veux ton bien ! Que ton bien ! Hurla-t-il très fort. Alors tu vas te reposer au moins une journée. S'il te plait... Ne m'oblige pas à...

Je lui crie à nouveau dessus. Il respire profondément. Je vois qu'il est en colère après moi, mais je n'ai pas le choix. Je ne l'ai jamais vu aussi énervé. Il devient vraiment tout rouge. Il me fait vraiment peur. Je décide donc de mettre fin à la discussion, qui ressemble plus à une dispute.

- Je veux plus te voir aujourd'hui, finis-je par dire à contrecœur.

Il me gifle après que j'ai prononcé ces quelques mots. Je suis sous le choc. Il me regarde comme s'il ne s'était pas contrôlé en faisant cela. Il s'éloigne rapidement en me disant que je ferais mieux de retourner dans mes appartements. Je prends rapidement mes affaires avant de me diriger vers mon couloir. Je retiens ma respiration pour ne pas me mettre à pleurer.