Liaison dangereuse 1. Plus qu'un prof...

Chapitre 35

« La seule façon de se comporter avec une femme est de faire l'amour avec elle si elle est jolie, et avec une autre si elle ne l'est pas. » de Oscar Wilde.

David passe un costume noir à trois boutons de manchette avec une chemise blanche et une cravate noire. Je prends juste une écharpe bleue, car j'ai eu un peu froid la veille et une veste noire en cuir que ma Maman m'a offerte à Noël dernier.

Nous sortons de la suite. David met un panneau disant qu'ils peuvent s'occuper de la chambre. Nous descendons par l'ascenseur. En même temps, nous n'avons pas le choix, dans ce genre d'hôtel, il n'y a pas d'escalier pour les clients. Nous passons le hall d'entrée où il y a majoritairement des hommes d'affaires et quelques couples qui arrivent pour passer leur week-end.

Quand nous passons la porte, le portier nous souhaite une bonne journée, ce à quoi nous répondons la même chose. Il fait beau dehors avec un grand soleil. Nous nous dirigeons vers le métro.

David veut que l'on aille manger italien. C'est son obsession de me montrer ce genre de restaurant, après que l'on ait mangé à McDonald's. Il découvre une autre culture et me fait découvrir autre chose. Je trouve cela génial. Et lui aussi vu qu'il respecte pleinement mes opinions et me demande toujours mon avis.

Dans le métro, il y a du monde, normal nous sommes un samedi. Mais ma main est dans celle de David. De temps en temps, il se retourne pour voir où je suis. Je le suis difficilement. Il y a du monde et son regard me rassure. On rentre dans le métro avant de ressortir beaucoup plus loin.

On est à Versailles. Cela est magnifique, nous ne sommes pas devant le château, mais dans une rue pratiquement vide. Il y a un petit restaurant pas loin. Un restaurant aux couleurs de l'Italie, il est tout mignon. Je pose un bisou sur la joue droite de David. Il sourit de plus belle.

Nous rentrons dans le restaurant. Deux jeunes hommes nous disent bonjour en italien. David les regarde bizarrement, cela me fait rire. Et nous répondons en français, car ni lui, ni moi ne parlons italien.

Le plus petit des deux hommes nous installe au fond de la salle dans un carré assez intime avec un faible éclairage. Je m'installe lorsque David me tire la chaise. C'est un véritable gentleman. Il s'assoit en face de moi.

Il nous donne les menus et part. Je n'ai pas les prix sur mon menu, cela me surprend. Mais David m'explique que c'est comme cela dans les restaurants chics, que c'est celui qui paye qui a les prix. Je trouve cela très gentil.

Je commande des pâtes à la bolognaise et pas de dessert. David me dévisage alors et il commande comme moi avec une glace en dessert. Il me fait la morale presque tout le long du repas... Je ne pensais pas qu'il allait autant s'inquiéter pour moi, mais si. En même temps, je suis toujours aussi surprise qu'il s'intéresse à moi, pauvre étudiante de deuxième année.

La fin du repas arrive. David règle l'addition sans que je ne puisse rien dire. Nous sortons, il fait toujours aussi beau. David, éblouit par le soleil, met ses lunettes, des Ray-Ban d'ailleurs. Cela lui donne un air très séduisant.

A pied côte à côte, nous nous dirigeons vers le château. Peu à peu je vois apparaitre ce monument couleur or. Il est resplendissant, plus beaux que dans mes rêves. Encore une fois, David est ravi en me voyant comme cela.

En se rapprochant, j'aperçois pas mal de monde faire la queue pour une visite guidée, mais je préfère aller voir l'extérieur, qui doit encore être joli à cette époque de l'année. Je n'aime pas beaucoup m'enfermer et David l'a bien compris. Je prends une multitude de photo de plantes, du château sous tous ses angles, de David jouant avec les pigeons aussi. Nous rigolons encore bien.