Chapitre 17

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Freya trébucha à travers les arbres. Elle ne savait pas où elle allait, mais ses pieds ouvraient la voie. Elle a couru dans les arbres et a eu du mal à sauter. La blessure à sa jambe la ralentissait trop. Elle savait que l'homme qui la poursuivait n'aurait aucun problème à la rattraper maintenant. Cela n'a pas aidé qu'elle ait laissé une traînée de sang dans la neige. Elle vit une clairière devant et une petite maison au loin. Cela lui semblait vaguement familier mais elle ne savait pas pourquoi.

Elle a trébuché sur une racine et est tombée dans la neige. Elle cria de douleur lorsque le couteau s'enfonça plus profondément, frappant l'os. Lentement, elle se leva et boitilla vers la maison. C'était dur, il y avait plus de neige ici. Mais il fallait qu'elle parte, il le fallait.

Une balle passa devant elle, effleurant son épaule. Elle tourna la tête pour voir l'homme qui la poursuivait. Il avait l'air familier, mais elle ne savait pas qui il était. Elle pensait qu'il était injuste que l'homme qui essayait de la tuer soit si attirant. Les longs cheveux châtain foncé et les yeux bleus. Son bras de métal l'attirait.

Elle trébucha à nouveau, ayant été distraite. Elle se mit à ramper, espérant s'éloigner tout en gardant un œil sur l'homme. Il lui tira de nouveau dessus et elle dut rouler pour l'éviter, enfonçant ainsi le couteau encore plus loin.

Abandonnant finalement l'espoir d'empêcher le sang de couler librement, elle retira le couteau de sa jambe. Elle savait qu'elle avait besoin d'une sorte d'arme si elle voulait avoir une chance contre l'homme au pistolet.

Son poursuivant s'arrêta à ses pieds et la dévisagea. Il ne pointa pas son arme sur elle cette fois.

Ils doivent avoir besoin de moi vivante , pensa-t-elle. Un entraînement dont elle ne se souvenait pas a commencé soudainement. Elle a balayé les jambes de l'homme. La neige façonnée en glace a commencé à former des cordes serrées et a maintenu les bras et les jambes de l'homme vers le bas. Elle se redressa et se mit à califourchon sur lui. Il voulait la ramener quelque part où elle ne voulait clairement pas être. La seule façon d'être libre était de tuer l'homme avant qu'il ne puisse le faire.

Elle leva le couteau pour le poignarder dans son cou. Il s'est débattu sous l'emprise de la glace. Avant qu'elle ne puisse ouvrir sa jugulaire, une flèche passa à toute allure et fit sortir le couteau de sa main. Ses yeux bougèrent pour voir un homme à l'air familier qui se tenait là. Il avait un arc à la main et cherchait une autre flèche. Il y avait un regard triste dans ses yeux.

« Freya » dit-il tristement.

Elle ne connaissait pas ce nom.

Une autre voix rejoint le mix. C'était une femme disant des mots dans une langue qu'elle connaissait - le russe. Elle ne savait pas quand elle avait appris le russe, elle ne savait vraiment rien. Les mots semblaient aléatoires. Mais l'homme sous elle semblait se débattre encore plus. Son bras gauche s'est libéré des cordes de glace qui le retenaient. La main de métal froide s'enroula autour de son cou et il la jeta loin de lui.

Elle s'est écrasée dans la neige à quelques mètres de là. Le souffle la coupa. Elle haleta en essayant d'avoir plus d'air dans ses poumons, son cou était contusionné.

« Reposes toi », ordonna une voix.

L'ordre ne s'adressait pas à elle, mais à l'homme qui s'était libéré des limites de la glace.

Freya commença à ramper loin d'eux. Ils ressemblaient à des gens qu'elle devrait fuir. Puis elle heurta quelqu'un derrière elle. Elle tourna la tête et vit une jeune femme.

« Bonjour Freya » dit-elle gentiment.

Puis elle posa une main rougeoyante sur son front et dit :

« Dors. »

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