Chapitre 19

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Bucky avait à peine dormi ces cinq derniers jours. À la place, il regardait les images de sécurité dans la chambre de Freya la plupart du temps. Les cinq derniers jours avaient été les plus durs pour lui. Il s'était tellement habitué à lui parler et à la voir, que son absence le troublait.

Il fixa la tablette sur sa table de chevet. Il savait qu'il n'allait pas dormir cette nuit-là. Tout ce qu'il voulait, c'était aller lui rendre visite, mais ils lui répétaient qu'il ne l'était pas encore. Cela faisait cinq jours ! Il était le seul à ne pas savoir où elle était détenue, le seul à ne pouvoir la voir que sur un petit écran. Il détestait ça ! Il voulait juste la soutenir.

Il avait remarqué que même avec ses souvenirs perdus, elle ne dormait toujours pas beaucoup et quand elle le faisait, elle se débattait et se réveillait en hurlant. Il ne pouvait pas l'entendre crier, mais il savait qu'elle le faisait.

Il se leva de son lit.

« Friday, où gardent-ils Freya ? » demanda-t-il en s'approchant pour enfiler un débardeur.

« Je ne suis pas autorisé à vous le dire Sergent Barnes » répondit l'IA.

« Friday, où est-elle ? »a-t-il demandé.

« J'ai juste... j'ai besoin de la voir. »

Sa voix se brisa.

« Très bien. Elle est gardée à l'étage en dessous du laboratoire, l'ascenseur ne descend pas à ce niveau » a déclaré Friday.

« Merci. »

Puis il quitta sa chambre et la tablette derrière. Il avait juste besoin de la voir en personne. Il prit l'ascenseur jusqu'au labo, content que Tony dorme au lieu de bricoler. Il n'aurait jamais pu la voir si Tony avait été au labo.

La porte de la cage d'escalier était à côté de l'ascenseur.Il n'hésita pas et descendit les escaliers en courant. Il se retrouva dans un long couloir vide. Les lumières clignotaient pendant qu'il marchait.

«Friday, dans quelle chambre est-elle ? » a-t-il demandé.

« La salle d'observation est la troisième porte sur votre droite » a répondu Friday.

Bucky hocha la tête.Il posa sa main sur la poignée de la porte et c'est alors qu'il hésita. Ils seraient fous s'ils apprenaient qu'il est allé lui rendre visite sans que personne ne le sache.

« Sergent Barnes, vous n'êtes pas encore autorisé à entrer dans sa chambre » argumenta l'IA.

Il s'en fichait. Il devait la voir. La dernière fois qu'il avait regardé les images, elle dormait sur le lit.

Silencieusement, il poussa la porte et se glissa dans la pièce. Ses yeux s'écarquillèrent lorsqu'ils se posèrent sur lui.

« Chut, » dit-il quand il vit qu'elle était sur le point de crier et décida que rester près de la porte était sa meilleure option.

« Je ne te veux aucun mal. Je n'ai jamais voulu te blesser »

Il leva les mains là où elle pourrait les voir.

« Mais tu as essayé de me tuer ! » s'exclama-t-elle.

« Non ! Non, ce n'était pas moi » dit-il.

« Je ne te tuerais jamais. »

Il a pris une profonde inspiration.

« Medusa m'a fait quelque chose aussi. Il y a ce problème avec ma tête, tu vois. Une certaine série de mots déclenche quelque chose en moi et puis je ne suis plus moi-même. Cette personne qui a essayé de te tuer, c'était... moi. »

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