Chapitre 52

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Défait ce qu'a fait Dieu ; qui tue, oeuvre insensée,
La beauté sur les fronts, dans les coeurs la pensée,
Et qui ferait - c'est là son fruit le plus certain ! -
D'Apollon un bossu, de Voltaire un crétin
Melancholia - Victor Hugo

Il avait pensé à un lieu paisible. Un endroit où elle se sentirait bien. Alors il l'avait emmené au seul lieu paisible qu'il connaissait. Où, lui, trouvait la paix.

La tour d'Astronomie.
Ils étaient arrivés près de l'école en transplantant et s'y étaient ensuite rendus à pied. Ils n'avaient presque pas discuté, c'étaient à peine regardés, elle, fixant le sol, les traits tirés et lui, la sentant faible prêt de lui et n'osant par conséquent la regarder.
Il avait réfléchit à tout ce qui venait de leur arriver. À elle, à lui, à Ron, à sa propre famille, son propre fils qui ne savait même pas qu'il était réveillé.
Il avait aussi pensé au fait que l'endroit le plus paisible qu'il connaissait était aussi l'endroit où était mort Dumbledore, où lui-même, avant cela, avant tenté de ce suicider, et c'était d'ailleurs elle qui l'avait sauvé.
Il s'était demandé si cela la dérangeait que son jardin secret soit le lieu où toutes les horreurs qui étaient arrivée à Poudlard. Il frissonna en pensant au regard de dégoût qu'elle allait peut-être lui jeter en découvrant qu'ils montaient les marches de la tour.
Mais il chassa vite cette image, elle n'était pas comme cela. Elle le comprenait.
Il l'aimait tellement.
Tellement.

Ils étaient arrivés à Poudlard, étaient entrés et y avaient été accueillit. Personne n'avait posé de questions que ce soit sur la raison de leur venue, de l'année de coma de Draco ou même de la raison pour laquelle ils étaient là. Était-ce par respect ou parce que tous étaient déjà au courant ? Dans tout les cas, les regards qu'on leur jetait ne trompait personne. Les chuchotements non plus.

Ils avaient mangé et étaient ensuite directement monté en haut de la tour d'astronomie.
Elle avait pleuré, beaucoup. Beaucoup trop, le cœur de Draco n'en pouvait tout simplement plus, de chaudes larmes avaient fini par couler sur ses propres joues. Ils avaient fini par s'endormir en haut de cette tour sombre dans les bras l'un de l'autre.

Quand elle s'était réveillée, la lumière du soleil lui chatouillant les paupières , Hermione s'était d'abord demandé où elle était. Puis les souvenirs de la veille lui avaient tous éclaté au visages et ces quelques secondes d'incompréhension s'étaient transformées en tristesse.

Elle avait tourné la tête, pensant trouver Draco, endormi prêt d'elle mais son cœur fit un bond quand elle constata qu'il n'était pas là et qu'elle était seule. Son cœur tambourina dans sa poitrine : où était-il ? Lui était-il arrivé quelque chose ?

Elle n'eut pas le temps de se poser d'autre question, quelqu'un était en train de monter les escaliers de la tour.
Vive, Hermione sortit sa baguette et la pointa vers les escaliers en métal rouillé.
Mais ce fut un blond, hauts les mains qui monta les escaliers dans un fou rire.
-On se calme, Granger.
-Oh, non, j'ai eu peur !
Il se mît à rire et la prit dans ses bras.
-Oh ! Je m'excuse ! C'est vrai que les gosses de 11 ans sont de vrais serial killers, il faut que tu te protèges !
-Oh tais toi !

Elle souriait et cela fit tellement plaisir à Draco qu'il ne peut pas s'en empêcher : il l'embrassa.
Puis ils se mirent à petit déjeuner puisque c'était pour aller chercher à manger qu'il était descendu de la tour et l'avait laissé quelques instants.

Ils mangèrent tranquillement, disputèrent et alors que Hermione se levait pour aller observer le lac noire.
Elle était maintenant dos à lui. Son cœur se mît à battre la chamade.
-Hermione... Je dois te demander...
-Oui ? Dit-elle maintenant face à lui.
Il bégaya. Il sentait qu'il rougissait.
-Je...
Il prit une grande respiration, mît un genoux à terre et sortit le petit coffret caché dans sa poche.
-Hermione Jean Granger, veux-tu m'épouser ?

Ashes II | Dramione |Où les histoires vivent. Découvrez maintenant