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Outer Banks

L'avion va tout juste d'atterrir sur la piste d'atterrissage. Je descend en sautant à pieds joints, et aussitôt, je regrette d'être partie en legging.

C'est vrai qu'on est passés des températures d'automne à un bel été.

Je monte dans la Maserati de mon père, et cette fois ci, c'est lui qui conduit. Il a un penchant pour ses bébés, et il adore la vitesse.

Il donne un beau chèque au pilote puis rentre dans la voiture. Il prend le volant et démarre à grande vitesse.

- On va d'abord un peu la chauffer, nous fait il remarquer.

Il monte à 180km/h puis tourné d'un coup sec, puis il fait une dizaine de cercle à grande allure. Je vois la fumée envahir la piste d'atterrissage, puis après qu'il ai finit de faire joujou, il ralenti et prend la petite route.

Nous sommes dans les quartiers pauvre. Je vois les nombreuses habitations en chantier, certaine sont même des poubelles. C'est inhumain d'habiter là dedans. Ils ont tous plus ou moins des bateaux. Soudain, mon père pile, il ouvre sa vitre et sort sa tête.

- Bande d'abruti ! On vous a jamais appris à ne pas traîner au milieu de la circulation !

Je ne distingue pas à qui il parle mais j'entends une voix lui répondre fortement.

- rentre chez toi connard, on veut pas de toi ici !

Mon père se tourne vers ma mère.

- mais à qui il parle ce morveux ? Je vais lui montrer de quoi je suis capable !

Il allait ouvrir sa porte mais ma mère porte sa main à son bras pour l'arrêter.

- On vient d'arriver, laisse passer. Sa ne sert à rien de s'agacer pour des futilité. Tu vois très bien que ces enfants n'ont jamais eu d'éducation, il ne savent pas.

Mon père souffle puis il démarre. Honteuse de son comportement, et comme je n'ai pas envie de me faire des ennemis alors qu'on vient d'arriver, je me laisse fondre sur le siège de sorte à ce que personne ne me voit, malgré les vitres teintés.

On continue la route puis au bout d'une dizaine de minutes, je commence a voir de nombreuses maisons, toutes aussi belle les unes des autres. Je vois beaucoup de jeune en t-shirt, short, polo. Certains font même des footing avec leur chien. Mon père ralenti et s'installe en face d'un portail. Il baisse la vitre et tape un code, puis la grille s'ouvre. On entre dans une immense cours avec des palmiers de tous les côtés. Le jardin est vraiment immense, il y a même un étang.

Un homme arrive vers la voiture et m'ouvre la porte. Il me tend sa main et je m'appuie dessus pour sortir. Je m'étire et fait craquer mes muscles tout en baillant. Il est maintenant 13h, et j'ai clairement la dalle. Je suis le major d'homme jusqu'à la porte d'entré et lorsqu'il me l'ouvre, je pénètre dedans.

- oh putain de sa mère !

Un pa-lace.

Incroyable.

Un immense lustre en cristal envahi le plafond de sa splendeur.

Mon ventre gargouille, me sortant de ma contemplation. Mon père arrive et pose une main sur mon épaule.

- On va manger chez les Cameron ma chérie, nos employés vont tout finir d'installer.

J'acquiesce puis les suis. On repasse par une petite porte qui relie directement notre maison à la leur, puis nous nous engouffrons dans leur cour. Ward et sa femme viennent nous dire bonjour, mon père fait une accolade à Ward. Puis viens au tour de Wheezie, Sarah et Rafe d'arriver.

À l'autre bout du monde... || JJ MaybankOù les histoires vivent. Découvrez maintenant