06.

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Je pars dans le jardin de la maison, le garçon blond sur mes talons. Je me stop et me retourne.

- Au fait, tu t'appelle comment ?

- JJ.

Je ne lui répond pas et continue mon chemin. Je l'entend souffler d'agacement derrière moi.

- Sa ne me plaît pas plus à moi qu'à toi, mais rappelle toi que mes parent ont dû te donner une somme astronomique pour ma sécurité, et vu où tu vis, sa te seras bénéfique.

- Vous les bourges, vous claquer votre fric dans des fêtes à la con alors que l'autre partie de l'île meurt de faim.

J'hausse les épaule et me sers une coupe de champagne.

- Je n'y peut rien que toi et tes amis crèvent la dalle, et je n'y peut rien que tu dois te retrouver ici pour veiller sur moi, et surveille ton langage.

Il se tient droit et croise les mains devant lui. Il reçoit un appel et touche son oreillette puis me regarde. Putain c'est tellement sexy. Après quelques seconde, il daigne enfin me parler.

- Tu dois te rendre à la réception, ton père, enfin, Monsieur Miller je veux dire, viens d'arriver.

Putain il est trop canon

Avec sa petite touffe blonde, et ses abdos que l'on peut apercevoir a travers la chemise blanche.

En plus ce con a ouvert les premiers boutons de sa chemise.

Il se tourne et marche devant moi, je le suis donc naturellement, et en profite d'avoir une vue dégagée de son dos pour l'analyser.

Puis malgré qu'il vient des quartiers pauvres, je peux sentir son odeur embaumer mes narines, un mélange de cigarette et un parfum qui sort tout droit du Paradis.

Si il y aurai pas ces histoires de statues, de clan, et de position à la con, je jure que j'aurai été la première à lui sauter dessus.

J'ai pu apercevoir la profondeur des océans dans ses iris bleuté.

Et pour la première fois de ma vie, je crois bien que les relents d'alcool quand il parle ne me dérange pas du tout, ce n'est pas comme avec lui.

Nous passons devant un gars qui fait griller des côtés de porcs et il lui fait une accolade. Le garçon des grillades, avec sa peau foncé et des cheveux afro, me regarde bizarrement puis me sourit faussement, sûrement pour paraître polie ou parce qu'on a du lui filer un beau pourboire afin d'éviter d'agacer la courtoisies.

Le fameux JJ lui dit en revoir puis il m'emmène dans le grand hall. Mon père et Ward sont coté à côté, face à une rembarre situé à un étage au dessus de nous.

Ils nous surplombent de la hauteur et nous écrasent de leur charmes, encore une sorte de métaphores pour prouver qu'ils sont supérieurs à tout les gens réunit ici.

Je tourne la tête et aperçois Rafe dans un coin accompagné de plusieurs garçons. Il me regardait déjà en tournant frénétiquement le liquide rouge dans son verre en cristal. Puis ses yeux se posent sur le blond à côté de moi et son regard s'assombrit.

J'ai une soudaine envie d'aller au petit coin, alors je me vois dans l'obligation de devoir le dire à mon...garde du corps.

La blague de l'année ça...

- Eh, faut que j'aille pisser.

Il lève un sourcil et je peux voir un rictus naître sur ses lèvres.

À l'autre bout du monde... || JJ MaybankOù les histoires vivent. Découvrez maintenant