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Trop occupé à regarder ces deux mouettes ce bagarrer pour ce stupide vers de terre, le cours de mathématiques me paraît passé étonnement vite, et pourtant, il n'est que 28.

09h28... voilà maintenant une heure et demi que je suis assise sur cette maudite chaise en bois qui me casse le cul.

Au sens propre comme au sens figuré.

- Mademoiselle Miller nous ferait-elle l'obligeance de faire, au moins, semblant de s'intéresser à mon cours ?

Je pivote ma tête vers le professeur. Cet homme grand, à la chevelure des plus resplendissante, cette voix mielleuse qui résonnent comme un compliment dans les oreilles des filles les plus étonnement intéressé par le cours de maths, et son costume repassé qui lui colle le corps. Il se tient droit pour montrer son assurance, mais sa fortune n'atteint même pas ma semelle.

J'entends les filles de la classe rigoler avec un rire semblable à une horde de mouette. Je ne répond pas et fait semblant de lire les mots inscrits sur les pages de mon cahier.

- Voila qui est mieux. Dit il.

Je l'imite en marmonnant dans ma barbe avec une fausse voix, suivi de plusieurs insultes. Mais c'est lorsque je le vois arriver vers moi, que je prend la bonne décision de me taire.
Il pose sa main sur ma table, et approche sa tête de mon oreille.

- Tu resteras à la fin du cours, j'appellerai tes parents. Ce n'est pas ton pognon qui va me faire peur sale ingrate. Chuchote-il

Puis il repart, continuant son cours comme ci de rien était. J'aperçois certaines filles chuchoter entre elles tout en me regardant. Je roule des yeux puis re concentre mon regard sur les mouettes.

Enfin, il y en a plus qu'une.

Après quelques dizaines de longues minutes, la sonne cloche.

- Enfin...c'est pas trop tôt.

Je me lève rapidement, puis attend que le troupeau de classe se forme pour me faufiler dedans. Alors que j'allais passer la porte, la voix de Monsieur Morton résonner entre les murs.

- Miller, restez la !

J'entends ses pas courir pour m'attraper, mais au même moment que je passe la porte, un bras s'enroule autour de mes épaules et m'emmène plus loin dans le couloir, me sauvant de cette situation.

Je tourne la tête, et aperçois une touffe blonde.

- Tu m'a sauvé la vie là, tu le sais ?

JJ tourne sa tête en souriant.

- À ce point là ? Je sais que ce prof est casse-couilles, je me suis même battu avec lui l'année dernière.

- Sa m'étonnes même pas une seconde. Dit-je en rigolant.

Il allait répondre, mais une musique sort des haut parleurs, puis la voix du directeur suit d'une annonce.

- Veuillez tous vous rendre dans la salle commune. Toute absence devra être justifié.

Puis lorsqu'il fini ses phrases, la musique retentit une seconde fois. Je regarde JJ, les sourcils froncés, pouvant bien me demander à quoi cela est dû. Il hausse simplement les épaules en mimant une tête de « me demande pas je sais pas non plus. »

On se dirige vers cette fameuse salle commune. J'ai croisé Rafe qui a sourit en me voyant, puis qui a finit par m'ignorer en apercevant JJ à côté de moi, puis juste après, on a croisé le groupe d'ami à JJ, plus communément appelé...les pogues.

À l'autre bout du monde... || JJ MaybankOù les histoires vivent. Découvrez maintenant