À l'autre bout du monde... || JJ Maybank

34.

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J'ouvre les yeux difficilement, une douleur intense qui entour mon œil et un mal de tête qui reste figé sur mes tempes.

- Enfin réveillée ?

Je sursaute et regarde en hauteur, sur le lit à côté de moi. Elyann, cigarette à la main, et un bout de chaîne dans l'autre.

Soudain tout me revient en mémoire. Il m'a frappé au visage...et il m'a insulté de pute juste avant que je ne tombe dans l'inconscience.

Je regarde à nouveau mon environnement. Je constate que je suis parterre, mais ce n'est rien face a l'horreur en me voyant déshabillée. Juste en sous vêtements, ceux avec lesquels je suis partie hier.

Soudain il tire sur la chaîne et mon visage par en avant brusquement, me stoppant juste devant son entrejambe.

- Franchement, quand on m'a demandé de t'approcher le plus pour bien te faire tomber toi et ta famille, je ne penserai pas que ça serait aussi simple. Tu es une cible facile Lou. Trop facile même. Combien penses-tu qu'ils payeront pour te baiser ? Cent-deux cent à l'heure ?

Il m'attrape les cheveux et me les tires en arrière.

-Je vais me faire un max de fric sur ton nom, et tu ne partiras pas de là avant que je ne le veuilles bien, enfin, sauf ci les affaires marches. Pour l'instant déjà une cinquantaine de rendez-vous accepter. Ça a l'air d'être une bonne affaire tu ne crois pas ?

- Mes parents vont te retrouver.

Il pianote sur mon téléphone et me tourne l'écran. J'aperçois une discussion entre moi et ma mère, avec une photo joint.

« -Finalement bonne surprise ! Il m'a emmené à Bali. Je ne compte pas revenir d'ici un mois ahah !!
-ouah super ma chérie ! Tu es vraiment tombé sur un homme très bien ! Profite à fond ! Promis on ne te dérangeras pas de toute tes vacances. Bisous!
-Merci à vous ! Bisous à toi aussi maman ! »

Je grince des dents devant le mensonge immense et immonde qu'il a raconté.

- T'es vraiment qu'un fils de-

Je n'ai pas le temps de finir ma phrase que sa main sabbat sur ma joue.

- Je ne crois pas que vu dans la position dans laquelle tu te trouves, tu puisses te permettre d'ouvrir ta bouche pour faire autre chose que de sucer des bites.

Des larmes me montent rapidement aux yeux en voyant que finalement, il a raison et à ce moment précis, à part mes yeux pour pleurer je n'ai plus rien.

- Tu vois, ça m'a un peu blessé que ta pas voulu qu'on baise y a trois semaines. Je ne vois pas pourquoi je n'aurai pas le droit d'avoir ce que je veux.

Il m'attrape d'un seul coup la nuque, se lève et me jette sur le lit qui grince sous mon poids qui s'affaisse en tombant.

Il me saute dessus et tente de me déshabiller malgré que j'essaye de me débattre comme je peux, mais son poids
m'écrase le corps, me coupant presque la respiration.

Il passe la chaîne entre deux barrières de la tête de lit et la ramène vers mon cou, puis la clips, m'empêchant de bouger la tête, m'étranglant complètement.