Chap 22: Mariam

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J'ai pas perdu de temps et j'me suis allongé. Je suis hyper fatigué en ce moment et je comprend pas pourquoi mais bref. Mariam est monté sur le lit et s'est mise face à moi. Elle a laissé ses filles dans le salon avec les messieurs.

Moi: Alors ?

Mariam: Alors quoi? Parle moi de toi au lieu de vouloir que jte raconte ma vie.

Moi: Mariam!

Mariam: Tu m'as caché qu'il a cassé ton téléphone. Tu m'as ignoré tous ce temps et en plus j'apprends que t'es enceinte. Il te menace c'est ça ?

Moi: Mariam tous va très bien avec Souleyman. J'apprends de jour en jour à me débrouiller et à régler mes problèmes de couple en interne. C'est pour ça que tu ne sais rien. Et là encore on a même pas tous dis. Maintenant tous ce qui concerne ma famille et moi je veux garder ça et ne pas aller l'exposer dehors tant que je ne suis pas proche de la fin d'une rupture.

Mariam: Je comprend.

Moi: Et pour la grossesse on a dit à personne et même pas au parent. On voulait vraiment attendre jusqu'à ce que ça ce voit. Et puis de toute façon je travaille la semaine donc je suis hyper fatigué. Le vendredi, je rentre je m'occupe de Salim, j'essaye de faire le repas si Souleyman a pas déjà pris de l'avance sur moi. Et surtout j'essaye de profiter de mon mari. Je pouvais quant il avait son pied cassé mais plus maintenant parce qu'on se croise rarement sauf les week-end. Et puis voilà.

Mariam: Les premiers symptômes aussi!

Moi: Oui voilà y'a eu ça aussi. Donc franchement j'avais la tête ailleurs. En plus pas de téléphone donc voilà.

Mariam: Ok je vois, désolé.

Moi: T'inquiète... maintenant c'est à toi de parler Mariam. Vous m'avez toujours dis de ne pas bouger de chez moi. Regarde toi t'as pris tes enfants et t'es partis.

Mariam: J'ai tous fais pour ce mec. C'est grâce à moi qu'aujourd'hui il peut se la jouer homme et vouloir épouser 10000 femmes. Malgré que je l'ai pris quand il valait 0 je l'ai toujours élevé pour ne pas qu'il se sente rabaissé ni intimidé. Et aujourd'hui il me fait ça par rapport à sa mère.

Moi: Mariam ça veut rien dire ça !

Mariam: Bah si. C'est grâce à moi aujourd'hui s'il en est là. Il avait 0. Je l'ai pris dans la rue.

Moi: Eh Mariam! Arrête ça! On s'en fou qu'il avait rien au début. Tu l'as pas aidé pour qu'il te soit redevable. Tu l'as aidé parce que tu l'aimais. Et c'est un être humain.  Il ne t'appartient pas Mariam. Même nos enfants ne nous appartiennent pas. Tu ne peux pas venir me sortir ce prétexte là. Oui c'est compliqué quand tu t'es habitué à vivre seul dans ton cocon avec ton mari de devoir accepter la présence d'une autre femme dans sa vie. Je peux comprendre. Je t'assure. Mais c'est pas une raison pour penser comme ça.

Mariam: Ok il m'appartient pas. Mais je l'ai soutenus, je l'ai épaulé et je l'ai accompagné dans toutes ces démarches. Et aussi j'ai été toute ses années avec lui. On parle de 7 ans Goundo.

Moi: Oui et ce n'est pas encore finis. Vois le bon côté des choses. Tu peux faire ce que tu veux dans ta vie.

Mariam: Mais toi tu parles Goundo. Demain Souleyman te ramène une deuxième tu vas réagir comment? Et une troisième aussi?

Moi: Et bah moi c'est très simple. J'ai pas le temps de crier ni de m'énerver. J'appelle la famille pour qu'ils viennent servir de témoin pour notre divorce et puis c'est finit chacun sa route.

Goundo: Vais-je avoir une vie heureuse ? Où les histoires vivent. Découvrez maintenant