Chap 2: Le commencement...

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Tout a débuté ce jour.

J'avais passé une nuit atroce à stresser. Je devais avoir mes résultats dans la matinée et malgré le fait que j'avais fais les causes et invoqué Dieu, je n'arrêtais pas de penser à mes résultats.

Pourtant je sais que stresser ne mène à rien car les examens sont déjà passé. Et puis il faut avoir confiance en Dieu. Si on a fait les causes et qu'on l'a invoqué pourquoi douter des résultats. Et puis qui n'a jamais échoué dans sa vie? Chaque être humain à échoué au moins 1 fois dans sa vie et pourtant ça ne compte pas. On se relève , on avance et puis voilà. Mais je ne sais pas pourquoi l'être humain à toujours ce genre de stress qui survient.

Ma journée avait commencé à 6h du matin par la prière de fajr. Une prière que j'essaye de faire régulièrement et où peu de personnes arrivent à être debout. Durant cette prière, j'ai d'abord remercié Dieu pour les bienfaits qu'il m'a accordé et ensuite pour toutes les fois où je n'ai pas été assez reconnaissante. Car en effet, l'être humain passe son temps à se plaindre lorsqu'il échoue ou lorsqu'il n'a pas directement ce qu'il veut. Mais on oublie qu'avant ça, Dieu nous a accordé plein de chose.

Nous pouvons me prendre pour exemple. Si je n'ai pas mon diplôme, je ne peux pas me plaindre. Car j'ai la santé, j'ai eu mon bac ainsi que ma licence. J'ai encore mes proches avec moi et j'ai de l'argent etc etc etc. Vous voyez où je veux en venir ?

Arrivé dans mon établissement, tous le monde me regardaient avec insistance. Ça c'est l'effet jilbab. J'avais décidé de porter un jilbab parce que c'est plus pratique et parce que j'avais surtout eu la flemme de choisir des vêtements dans mon armoire ce matin. Lorsqu'on porte un jilbab c'est encore pire qu'un voile. Nous avons l'impression d'être des extraterrestres pour les humains. On vous voit différemment, on vous imagine différemment et on vous juge à fond. Mais j'ai l'habitude. L'humain est de nature à être déstabilisé dès que vous sortez de la norme. Il vous colle une étiquette et  vous invente une vie. Bref...

J'avais du attendre au moins 1h30 sur place pour enfin avoir mes résultats mais ça valait le coup car:

Roulement de tambour 🥁

Bien évidemment, je suis Goundo la boss, fille de Fatoumata Drame et Mamadou Guirassy. Alors comment pourrais je ne pas avoir eu mon master pro management?

J'étais tellement contente ce jour là, que j'avais crié dans toute la cour. J'avais même pris dans mes bras mes profs préférés qui m'ont supporté durant toute l'année. Et à la fin on est tous passé un par un sur le podium d'un des amphi pour recevoir notre diplôme. Il y'a eu un lancé de chapeau comme en Amérique et une petite photo. J'avais essayé d'esquiver la photo en me mettant tous derrière car je n'aime pas du tous les photos puis j'avais décidé de ne pas rester longtemps.

Sur le chemin, j'avais été obligé d'appeler ma maman au téléphone. Elle était trop contente pour moi et m'avait surtout dit qu'elle était fière de moi. Fière d'avoir eu des enfants intelligents et que pour ce soir la, elle allait me préparer mon plat préféré. Ensuite j'ai appelé mon papa mais il était occupé avec mon cousin Souleyman. J'lui ai donc dis rapidement et j'en ai profité pour lui dire que j'allais aller chez Maya.

J'avais aussi appelé mon frère et ma soeur. Mon frère était d'après lui pas étonné puisque j'ai sois disant hérité de son intelligence. Bref... il se prend pas pour de la merde celui là. Et ma soeur, ma moitié, m'avait dis qu'elle viendrait ce soir à la maison pour me donner un cadeau.

Ce jour là, les transports étaient tous de mon côté. J'étais donc arrivé à 10h chez Maya. Comme d'habitude à 10h c'est la seule de la maison qui n'est pas réveillé. Sa soeur Hadja m'avait ouverte la porte et j'avais trouvé tata Salimata au salon. Tonton Omar etait à un de ses baptêmes ou tous les vieux se rejoignent. J'avais salué ma tante puis j'étais partis réveiller la folle.

Goundo: Vais-je avoir une vie heureuse ? Où les histoires vivent. Découvrez maintenant