Chap 28: Surprise

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1 semaine plus tard, 10/05

J'ai repris le boulot depuis 1 semaine. Je me sens pas mieux mais je préfère être active. J'ai retrouvé mon bébé Salim. Enfin la journée il est a l'école et le soir soit moi soit Souleyman on le récupère. Quand c'est Souleyman et bah ça m'arrange parce que je rentre directement chez ma soeur et je réceptionne notre fils. Mon frère a tenté de me contacter mais comme je l'ai bloqué il n'a pas réussi. Il est passé par ma soeur mais comme elle a pas envie d'envenimer notre relation, elle lui a dit de me laisser de l'espace et d'y aller doucement. Je répond seulement du coup aux appels de ma mère. J'avoue que parfois j'évite parce qu'elle a toujours le même discours: Goundo ne brise pas les liens de sang et appelle ton frère ou Goundo ce n'est pas la bonne méthode. Je lui répond «  Okok » et puis après je passe à autre chose. Flemme de reparler à mon frère. Et pour mon père...c'est mon père quoi. J'ai pas le choix que de faire des efforts avec lui. Je ne peux pas être irrespectueuse. Donc je l'appel juste pour dire bonjour. Mais Bafodé qu'il aille voir ailleurs si j'y suis.

....

17h30, vendredi

J'étais à la maison et j'attendais l'arrivé de Souleyman et de Salim. Ils n'ont pas tardé car la porte a sonné. Je suis donc partis ouvrir.

Moi: Salut! 

Souleyman: Ça va ?

Moi: Oui et toi ?

Souleyman: Ça va.

Il s'est approché de moi pour m'embrasser, puis j'ai pris mon fils dans mes bras pour lui faire un gros câlin.

Moi: Bon bah à la prochaine.

Souleyman: Tu me dégages déjà ? Tu m'invites même pas à rentrer. J'ai pas le droit non plus à un deuxième bisou?..ok...

Moi: Ah c'est juste que...

Souleyman: Que?!...

Moi: Bah toute la semaine t'avais pas le temps donc j'me suis dis que tu..

Souleyman: On est vendredi, c'est le week-end.

Moi: Oui c'est vrai pardon, rentres.

J'me suis poussé pour le laisser entrer. Il a retiré ses chaussures puis au moment où j'me suis dirigé vers le salon,  il m'a retenu. Il m'a prise par la taille et il m'a embrassé encore. Je crois que je lui manque beaucoup.

Moi: Souleyman!

Souleyman: Quoi!

Moi: On est pas tous seul! T'oublies qu'il y'a Salim.

Souleyman: C'est bon,  il est petit et il aura tous oublié dans quelques secondes.

Moi: bref...

On s'est éloigné loin de l'autre puis j'ai aidé Salim à retirer ses vêtements et les ai posé sur le côté du canapé. Puis il est partis prendre les jouets qui sont au coin du salon. Ce sont ceux des filles de Mariam. Mariam à vraiment de tous. Elle n'a pas de jeux spécifiques à un genre. D'ailleurs ses filles sont encore chez leur grand mère.

Moi: Qu'est-ce qu'il y'a ?

Souleyman: Rien. 

Moi: Rien? ! Tu me fixes depuis tout à l'heure Souleyman. Juste lever mon bras en paix je peux pas.

Souleyman: J'ai pas le droit de regarder ma femme ?

Moi: Est ce que j'ai dis que tu n'avais pas le droit?

Goundo: Vais-je avoir une vie heureuse ? Où les histoires vivent. Découvrez maintenant