Goundo: Vais-je avoir une vie heureuse ?

Chap 18: Lamine

3 jours plus tard, vendredi  14/03

Je souhaiterais débuter ce chapitre par un petit blablatage entre nous. Il me paraît important de parler de deux notions très lié : la vérité et la confiance.
Il faut apprendre à reconnaître les personnes digne de confiance et qui ne disent que la vérité. En plus de les croire, il faut savoir leur donner leur due c'est à dire montrer qu'on a confiance en la vérité qu'ils nous énoncent.

Pour illustrer mes propos, je vais prendre mon mari en exemple. Il me connaît et notre mariage ne date pas d'hier. Il sait que j'ai pour principe de ne dire que la vérité même si je dois blesser la personne que j'ai fasse à moi. Il m'arrive de mentir mais pour des bêtises du genre «  est ce que Goundo t'as mangé la dernière part de gâteau ? » je répond non mais on sait tous que j'étais la seul dans la maison. Et puis avec ma voix on comprend que mon « non » signifie oui.

Malgré tous ça, il doute de ma sincérité par rapport à l'histoire avec sa mère. Je peux comprendre que c'est difficile d'accepter le fait qu'un parent, une personne qui nous éduque depuis tout petit à pu avoir un comportement déplacé. Même moi je ne pourrais pas imaginer qu'un jour on me dise que ma mère a fais du mal à quelqu'un sachant que je la connais et que je sais comment elle est. Mais parfois il faut voir la vérité en face.

En ne me croyant pas, sachant que je dis la vérité. Il me pousse à ne plus du tous lui dire la vérité en plus de me mettre dans le mal. Et si j'étais une autre personne, j'aurais pue finir par tomber en dépression à force de ne pas être cru sachant que je ne dis que la vérité.

Alors s'il vous plaît, quand vous savez que vous avez fasse à vous une personne de confiance et qui a pour habitude de ne dire que la vérité. Ne la rabaissez pas en la traitant de menteuse ou autre juste parce que vous n'arrivez pas à accepter la vérité qu'elle vous expose et donnez lui son due.

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Du coup, je pense que vous avez compris: j'ai passé 3 jours affreux. Ça fait 3 jours que j'ignore Souleyman et 3 jours qu'il m'énerve. On est en froid enfin....je suis en froid. Il tente des rapprochements en m'appelant et en trouvant pour excuse qu'il a besoin de certaines chose. Mais je ne lui prête pas d'attention. Je lui donne ce qu'il veut puis m'éloigne à nouveau de lui.

J'étais entrain de cuisiner avec Salim sur le dos quand ça a sonné. Au départ, je n'ai pas voulu aller ouvrir mais la personne insistait donc j'ai rejoin mon mari pour lui donner Salim et pour mettre un jilbab.

Souleyman: Tu vas où comme ça?

Moi: Ouvrir la porte.

Souleyman: À qui?

Moi: Je sais pas, ça a sonné.

Souleyman: Hm..

Après avoir enfilé un jilbab, j'me suis dirigé pour ouvrir et j'ai vu Lamine. Je ne m'attendais pas à le voir et surtout ne veux pas de sa présence dans ma maison.

Lamine: Salam aleykoum Goundo. Tu vas bien?

Moi: Wa Aleykoum salam.

Je l'ai laissé entrer et j'ai attendu pour pouvoir fermer derrière lui mais il n'avait pas l'air de vouloir se dépêcher et prenait tous son temps pour enlever ses chaussures. C'est lorsque j'ai voulu abandonner en me disant qu'il allait fermer lui même, qu'il s'est redressé et m'a retenu par la main.

Lamine: Attend, attend! Il faut que j'te parle.

Je l'ai fixé de la tête au pied pour lui faire comprendre au regard qu'il devait me lâcher. Heureusement, il a vite compris le message.