Goundo: Vais-je avoir une vie heureuse ?

Chap 24: Le drame

Le lendemain, 21/12

J'me suis réveillé en douceur dans les bras de Souleyman. Il a pas arrêté d'être tactile en espérant que ça accélérerait son pardon. Sauf que pas du tous. C'est pas en faisant ça que je vais lui pardonner. C'est en me prouvant qu'il regrette réellement et qu'il recommencera plus. Et avec lui il ne faut pas compter sur la parole mais observer ses actes. Car dans ce genre de situation c'est un menteur.

La première chose que j'ai faite c'est m'occuper de Salim. Le laver, l'habiller et le nourrir. Ensuite j'ai décidé d'aller au salon avec lui pendant que Souleyman a continué son sommeil. Au salon j'ai retrouvé tata Salimata. Je l'ai salué mais elle ne m'a pas répondu. Alors j'ai répété ma salutation une seconde fois mais elle n'a pas encore voulu répondre. Jme suis donc assise sur le canapé qui est face à elle et puis j'me suis dis que j'allais rien faire.

Au départ c'était calme mais je la voyais parler seul de plus en plus. Elle disait qu'elle ne savait pas ce qu'elle allait me faire mais qu'elle allait absolument pas me laisser m'en sortir comme ça. Et après ça tous d'un coup j'ai pas compris. Elle s'est levé et elle est venu me frapper. Ensuite elle a voulu m'enchaîner de coup.

Je ne voulais pas alerter les autres et surtout bah j'allais pas lui rendre pour ne pas avoir de problème. C'est quand même ma tante, ma belle mère et une personne plus âgée que moi. Alors j'essayais de tenir ses mains et de la faire reculer mais c'était impossible. Et sur le moment j'ai pas compris. Mais elle a réussi à me prendre et à me jeter au sol. J'ai cogné sur la table et la! C'était tellement fort que j'ai crié de douleur. J'avais hyper mal. Je pleurais et lui demandais de se calmer. Mais elle s'arrêtait pas. Elle était monté sur moi et s'était mise à vouloir m'étrangler alors là j'ai pas une seul seconde hésité et j'ai appelé Souleyman.

Mes cries et les bruits l'ont alerté puisqu'il est rapidement arrivé avec son père au salon.

Tonton Omar: Salimata ! Ça suffit.

Dès qu'elle a entendu tonton Omar parce que bien sûr elle essayait de me faire arrêté de crier, elle s'est arrêté et levé sur moi. Mon oncle s'est mise a l'embrouiller et Souleyman est passé devant elle avec du dégoût. Il s'est précipité sur moi. Et il m'a demandé comment j'allais. J'arrêtais pas de pleurer et j'arrivais pas à croire que ce qui s'est passé était belle et bien réel. Et là tous d'un coup les choses ont empiré.

Souleyman était hyper énervé alors il s'est levé pour embrouiller sa mère. La clairement il avait vriller sauf que c'était pas le moment. Parce que j'me suis sentis humide et quand j'ai passé ma main sous le pagne que j'avais, elle est ressortis pleine de sang.

Moi: Souleyman!

Il était sourd je pense.

Moi: Souleyman!

J'arrêtais pas de l'appeler mais il ne m'entendait pas!

Moi: Souleyman!

Souleyman: Attend Goundo! Tu..

Il a tourné sa tête vers moi et il a bloqué sur ma main.

Souleyman: Oh purée c'est pas possible.

Il est venu à moi et il m'a demandé si je pouvais me lever. J'lui ai dit que j'avais très mal et que c'était compliqué. Il m'a dit que là là il était obligé de faire vite et de m'amener au urgence. Il m'a demandé de faire un effort alors j'ai accepté. Il a dit à Hadja de prendre nos affaires et d'ouvrir la porte puis il m'a clairement porté. J'lui ai dit que j'étais lourde et qu'il me dépose mais il voulait absolument pas que je fasse un mouvement. On a rapidement été à la voiture et là il a conduit comme un malade. Et quand on fut proche du premier hôpital il y'a eu des embouteillages alors il a envoyé Hadja rapidement le temps qu'on arrive à côté.